Fatoumata Diawara en concert le 12 Juillet 2019 au Festival Jazz à Vienne

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Bien que la chanteuse et comédienne malienne Fatoumata Diawara soit une habituée du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, c’est la première fois que nous parlons à l’occasion d’un concert, et pas des moindres puisqu’elle se produira à 20h30 le 12 juillet prochain au Théâtre antique du Festival Jazz à vienne.

Pour ceux qui ne la connaisse pas ou peu, je vous glisse la présentation proposée par le festival : Fenfo, le deuxième album de Fatoumata Diawara, est paru au printemps 2018. D’abord actrice fétiche d’Abderrahmane Sissako dans le film Timbuktu, Fatoumata incarne également la sorcière Karaba pour l’adaptation théâtrale de Kirikou. Dans une veine afro folk épurée, intimiste, elle réalise avec Fatou (en 2011) un premier tour de magie discographique. L’album est salué par la critique, plébiscité par le public et ne laisse dans son sillage que des coeurs chavirés. Puis Fatoumata travaille avec Damon Albarn (Africa Express), avec Afrocubism, Tony Allen, Bobby Womack, Herbie Hancock ou Hindi Zahra. Elle réunit des artistes autour d’une chanson pour la paix au Mali (Malikô), puis en écrit une autre contre l’esclavage (Djonya). Fatoumata Diawara est invitée sur le dernier album de Matthieu Chedid, Lamomali. Et la voici de retour avec Fenfo (« Quelque chose à dire », en bambara), plus libre et irradiante que jamais, exploitant toutes les nuances d’une voix puissante et blessée. Ses connivences occidentales s’y mêlent aux racines du Wassoulou, au violoncelle de Vincent Ségal sur le poignant Don Do, à la guitare de Matthieu Chedid qui, pour elle, joue funky sur Negue Negue, pop sur Bonya ou reggae sur le titre Fenfo. Il coréalise également l’album enregistré au Mali, au Burkina Faso, à Barcelone et Paris. Ensorcelante. Plus que jamais.

Afin de vous mettre dans l’ambiance de la soirée pour ceux qui auront le bonheur d’être sur place, et pour consoler ceux qui comme moi n’auront pas cette chance, j’ai sélectionné mes trois chansons favorites de Fatoumata Diawara dont les 2 premières figurent dans l’album Fenfo.

Nterini est une complainte amoureuse qui parle du manque occasionné par un départ de l’être aimé.e et l’absence de nouvelle.

Bonya est un hymne à la tolérance, au bien vivre ensemble dans le respect.

Last but not least,  Timbuktu Fasso  est une lettre d’amour à Tombouctou, un appel du coeur pour que ne meurt pas l’espoir qu’un jour le Grand Mali renaîtra.

Cette chanson me donne à chaque fois la chair de poule. Ceci étant dit, Fatoumata Diawara est une telle “bête de scène” qu’elle sait nous faire voyager dans les différentes émotions avec subtilité.  Dites-moi dans les commentaires, ce que vous inspire cette merveilleuse artiste cher.e.s lecteur.e.s adoré.e.s.

Pour les infos pratiques sur le concert Jazz à Vienne

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