Véronique Beya Mputu la Félicité filmée par Alain Gomis

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C’est avec excitation que j’apprends la sortie de Félicité, dernier film d’Alain Gomis avec Véronique Beya Mputu, qui dès la bande annonce crève l’écran entre grâce et gravité. Plutôt cinéphile, je me réjouis toujours de découvrir de nouveaux films africains, encore plus, quand ils sont réalisés par des femmes, une façon de satisfaire ma curiosité, et voir s’il y’a vraiment des angles d’approches propre à un “genre” sur le continent.

Lorsque le 7 ème art me propose un personnage comme la Félicité de Gomis, je dis ouiiii ! Click To Tweet

Pour l’instant le cinéma est trop peu présent à mon goût sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale à la Femme Africaine. Évoqué avec le film Woman de Goretti et Nkeng, à travers les réalisatrices Angèle Diabang, Pocas Pascoal, par le biais des comédiennes de Timbuktu Toulou Kiki et Fatoumata Diawara ou l’actrice noolywoodienne Stephanie Okereke Linus, le septième art revient par le truchement de la Noolywood Week Paris, autant que par celui de documentaires tels que Le bout du tunnel, Yolande ou les blessures du silence et Abeti Masikini le combat d’une femme. Plus récemment, je vous présentais quelques coups de cœur du Fespaco découvert grâce merveilleux blog African Women In Cinema. J’espère que l’édition 2017 s’enrichira dans ce domaine avec pourquoi pas des revues ou discussions autour du film Félicité ?

Pour l’instant, je ronge mon frein, évitant la lecture des commentaires sur le film, avec une seule envie :. arriver devant le grand écran, vierge de toutes influences et plonger dans Kin la belle, le “kissassa” d’aujourd’hui en compagnie de Félicité incarnée par Véronique Beya Mputu. Tout un programme pour moi, comme un doux mélange de régression auditif et affectif. A cette pensée, déjà dans mes oreilles résonnent les accords de “Parafifi”, introduite par la si reconnaissable guitare du docteur Nico, la mélopée de Maître kallé donne le la… Félicité, Mwana mwasi suka botembe… Oya lelo… Oningisi mokili awa Na mopanzi…. Tala elengi ya paradizo… Namipesi Nyonso se na yo....Félicité/jolie fille à la beauté légendaire/en ce jour/ tu as le monde entier à tes pieds/légèrement penchée/tu miroites les beautés écarlates du paradis/je m’abandonne/tout entier en toi.

En attendant ma revue du film et pour ceux qui auraient loupé le coche, voici le résumé de l’histoire : Félicité, libre et fière, est chanteuse le soir dans un bar de Kinshasa. Sa vie bascule quand son fils de 14 ans est victime d’un accident de moto. Pour le sauver, elle se lance dans une course effrénée à travers les rues d’une Kinshasa électrique, un monde de musique et de rêves. Ses chemins croisent ceux de Tabu.

Et si on en parlait de vos impressions dans les commentaires ? Avez-vous vu Félicité ?  Combien de fois ? Allez, on doit bien avoir en vie de le revoir, non ? …SouRIRES !

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