A propos de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine

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Comme le 31 juillet reste une date assez méconnue, il est important que je renouvelle tous les ans l’à propos de ma contribution. Je suis Grace Bailhache et, vous êtes sur le site d’UNE CONTRIBUTION à la Journée Internationale de la Femme Africaine, que j’ai initié d’abord sur mon blog professionnel en 2014 par cet article, et, ce n’est que l’année suivante en 2015 que j’ai crée ce site. C’est la raison pour laquelle, je ne puis vous répondre lorsque vous m’adressez des questions “officielle”, il conviendrait pour cela de vous adresser directement à l’ONU ou l’OUA.

C'est le parcours de la député malienne Aoua Keita qui m'a conduit à la JIFA Click To Tweet.

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Mes informations ont été glanées ici et là sur le web, et puisque vous êtes nombreux à m’interroger sur la genèse du 31 juillet, voici ce que j’en ai retenu.

Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que le contexte historique entourant la création de JIFA est la période qui annonce et accompagne la décennie des indépendances. Des militantes qui participaient à la lutte pour l’émancipation de l’Afrique ont manifesté le besoin de se battre  pour et au nom des femmes. Par exemple Aoua Keita qui a ses débuts été sage femme en zone rurale avait conscience de certaines réalités du terrain, ensuite lorsque en sa qualité de député, elle a participé à l’élaboration de la constitution, aussi bien qu’à la rédaction du code de la famille au Mali, il n’a plus fait aucun doute pour elle, qu’en plus de lutter contre le joug des colons, il fallait simultanément penser à la condition particulière des femmes.

Une fois le contexte placé, il y’a selon les sources que j’ai trouvé, quatre années à retenir pour se faire une idée de la chronologie de la genèse de la JIFA. La première année est l’année 1958, année de la tenue du Congrès de la Fédération Démocratique Internationale des femmes à Vienne en Autriche, puis il y’a l’année 1962 celle de «la Conférence des Femmes Africaines » à Dar ES Salam en Tanzanie au cours de laquelle, des militantes comme Aoua Keita, mais aussi Maria Ruth Neto ou Fathia Bethabar pour ne citer qu’elles ont donné naissance le 31 juillet 1962 à l’Organisation Féminine Continentale Africaine, et, à la JIFA. Puis il y’a l’année 1963 qui est celle de la promulgation officielle par l’O.N.U et l’O.U.A de tout ce qui avait été crée un an auparavant. Notez bien que les femmes se sont organisées de manière panafricaine un an avant la création de l’organisation de l’union africaine. Moi je dis çà, je ne dis rien ! Et, enfin pour en finir avec la chronologie, il y’a l’année 1974, celle de la tenue du Congrès de Dakar au cours de laquelle, l’organisation féminine continentale africaine est devenue l’Organisation panafricaine des Femmes. C’est à compter de cette date, que les informations “officielles” se font plus rares. Cela explique sans doute en partie, la raison pour laquelle la JIFA est méconnue du plus grand nombre.


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Pourquoi mettre en lumière la Journée Internationale de la Femme Africaine en 2017 alors qu’il existe une date le 8 mars dédiée à la défense des droits de toutes les femmes de la planète ?

Cette question m’a souvent été posée et il me semble que la réponse est dans la question. Toutes les femmes de la planète n’ont pas les mêmes singularités, ne livrent pas les mêmes combats, et ce simple constat de fait justifie à mon sens, que dans chaque continent les femmes en plus du 8 mars puissent se retrouver autour de problématiques qui leurs sont spécifiques.  Ce n’est pas clivant de noter qu’encore en 2017 les filles et les femmes sont toujours les premières victimes des nombreux conflits que vit le continent. Depuis une décennie au Kivu des femmes sont violées dans l’indifférence générale, des jeunes filles sont enlevées au Mali, au Ghana, au Cameroun et je ne parle là que des droits bafoués qui ont été médiatisés, le temps que les journaux en fassent leur choux gras. Donc oui, en 2017 il est important qu’une telle journée existe, pour que chaque combat des femmes africaines pour faire respecter leurs droits bafoués (et ils sont nombreux) puissent être rappelés aux bons souvenirs des uns et des autres.

Notez bien par ailleurs, que la contribution que j’apporte depuis 2014 a un positionnement qui lui est propre. Ma volonté dès le départ était de célébrer des femmes africaines inspirantes et ce faisant de mettre en lumière des africaines et des afro-descendantes qui sur les cinq continents créent, innovent et contribuent à faire de cette planète, un monde meilleur. Il est indéniable, que nous vivons dans un monde ou l’image et la vidéo sont notre pain quotidien, or, encore en 2017, l’image véhiculée par les médias sur la femme africaine est majoritairement uniforme, statique et peu valorisante.

 

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C’est pour moi un combat tout aussi important que celui de veiller à ne plus être cantonner à une seule représentation, de faire en sorte que les fillettes africaines ou afro-descendantes qui grandissent aujourd’hui dans un monde globalisée y voient aussi des personnes auxquelles elles puissent s’identifier avec fierté.

Ce sont toutes ses réflexions qui m’ont conduit à faire ma première contribution à la Journée Internationale en 2014, pousser à réitérer l’expérience en créant ce site en 2015, en poursuivant l’aventure avec une plus grande attache au partage sur les réseaux sociaux en 2016, et, c’est ce qui me permet en 2017 à proposer une loterie solidaire pour aider de manière pratique une association, ONG et une entrepreneuse à gagner en visibilité.

Tout en conservant une attention particulière à la lutte contre les violences faites aux femmes à travers nos  combats solidaires, la contribution digitale a pour mission de mettre en lumière les 1001 visages de la femme africaine avec trois missions : relayer, inspirer, féliciter.

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