Vendredi playlist femme africaine : Tshala Muana

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Béni soit ce vendredi qui marque le bref retour printanier sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, parce qu’il sonne l’heure de la pause musicale. Certains rituels ont ce charme suranné que j’affectionne, et, puisant dans notre playlist de voix féminines de l’édition 2016, après l’explosive israélo-éthiopienne Ester Rada, place à la sulfureuse congolaise Tshala Muana. D’aucuns pourraient s’émouvoir de ce qualificatif tant l’odeur de soufre qui accompagnait la belle Tshala est bien loin désormais, parfum de scandale, dont ne demeure qu’une pale tirade du type adieu déhanchés  frénétiques qui émurent les scènes africaines des années 80, adieu œillades complices et rêveries esthétiques. Sic !

Dépouillée des colifichets demeure l’énergie, la voix, la présence, bref l'artiste Tshala Muana. Click To Tweet

La chanteuse et productrice congolaise nous accompagne depuis le début de ce site, déjà présente dans la playlist 2015, Tshala Muana revient à deux reprises dans la compuilation 2016. Plébiscitée par Caroline Kiminou, Mawuli Douglas  invitées o combien précieuses de l’édition précédente, la chanson Tshanza se trouve au numéro 16 précédée par le Motherland de Sikaa Sidi et suivie par le “We We” de l’incontournable Angelique Kidjo.

Les coutumiers du blog se préparent à ouvrir les volets de l’imaginaire, exploration à laquelle je vous convie chaque vendredi matin. Le postulat ? Le temps de la chanson, se faire son cinéma personnel. Avantage ou inconvénient, le Tshanza que je vous propose est une version live de 7 minutes. Je confesse que mon voyage du jour est fortement influencé par les explications de Guy-Serge Luboya sur cette chanson.

Je plante le décor : dans le Kasai des années 3000, je retrouve le docteur Nico et sa guitare magique Félicité qui permet de passer d’une région à une autre, propulsée par la voix de Tshala je tends la main bientôt rejoint par d’autres le temps d’une escale en Casamance du côté de Koubanao.

Voyez-vous le sourire béat qui ne me quitte plus après ce périple ? A moins que vous ne soyez encore pleins de vos voyages personnels ? Que diriez-vous de m’en toucher un mot dans les commentaires ?  Qui sait ce qui pourrait en découler ? SouRIRES !

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