Vendredi playlist femme africaine : Oum Kalthoum

journee femme africaine oum kalthoum femme africaine vendredi playlist

Le dernier vendredi précédent la pause du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine c’est à l’iconoclaste malienne Inna Modja qui nous accompagnait, pour la reprise, alors même que nous travaillons à notre compilation 2017, je vous ramène en 2015 avec Oum Kalthoum l’astre de l’orient qui était présente dans notre playlist.

Pour ceux qui découvre le blog par cet article, tous les vendredis je propose une pause musicale qui nous permet de plonger dans la playlist de l’édition en cours. Rien n’entant jamais figé pour moi, si une inspiration m’appelle vers le passé je n’y résiste pas. Le principe de ce petit moment privilégié entre nous est simple, une chanson, une artiste, une vidéo, vous, moi et nos imaginaires. Le temps de la vidéo, je vous invite à voyager sans restriction, à vous faire votre cinéma personnel. C’est ma foi un exercice assez ludique qui a le mérite de ne pas cantonner nos merveilleuses voix féminines du continent uniquement sur la page de la playlist.

Oum Kalthoum convoque l'amour, la diva interprète les belles nuits, le désir et le grand amour. Click To Tweet

Alors pendant les quelques 9 minutes que durent ce doublé, je vais me concocter une douce rêverie nostalgique.

Je plante le décor.

Sine saloum 1982, je m’appelle Makeda j’ai dix ans et avec mon camarade de banc d’école Souleymane nous profitons de la pause pour échanger nos poèmes, quelques fruits. Nous terminons invariablement notre rituel par la danse que nous avons inventé, tenant chacun un bout d’un grand foulard appartenant à sa maman qu’il emmène spécialement pour notre jour de la poésie, nous nous enroulons et nous déroulons au rythme que nous seuls entendons. Et puis, le maître sonne la fin de la pause. Nous regagnons nos places heureux de savoir que nous recommencerons la semaine suivante. Sauf que là c’est le dernier jour. Nous l’avions oublié. Mes parents déménagent. Je n’ai jamais fais mes adieux à Souleymane. C’est vers lui que me renvoie invariablement la voix de la cantatrice du peuple.


Oum kalthoum – inta omri par haleem2977

Retour à la réalité chers lecteurs, alors qu’avez-vous mitonné pour votre parenthèse orientale du jour ? Dites le moi dans les commentaires ! Eh non je ne désespère pas, je finirais bien par avoir un ou une audacieuse qui plante à son tour son décor imaginaire ici bas !!! SouRIRES !

Bon week-end à tous et à lundi si l’Univers le permet !

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.