Vendredi playlist femme africaine avec Bena Bena par Oumou Sangaré

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Sonnez tambours, résonnez Koras, voici venir les divines voix de la compilation de l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine. Vendredi dernier la chanteuse DiJa m’a fait voyager esthétiquement et vocalement avec son Sowemo, aujourd’hui Oumou Sangaré me plonge dans la quatrième dimension avec Bena bena morceau extrait de son album Mogoya. Dans la playlist 2018 vous retrouverez la diva malienne en seconde position, juste après le duo Charlotte Dipanda et Yemi Alade. Sans cette contribution, je n’aurais rien su vous dire sur Oumou Sangaré,  eh oui, je bâts ma coulpe chers lecteurs adorés. Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, et que se trouvera bien parmi les visiteurs, des personnes dans mon cas, une brève présentation s’impose. Ou bien ? SouRIRES !

Bio express :   Issue d’une famille originaire du Wassoulou, une région boisée située au sud-est de Bamako, où la tradition s’inspire directement des chants de chasseurs, à travers ses chansons, le timbre ample et vibrant, Oumou Sangaré dit ses convictions. Attachée à l’identité culturelle du pays, elle chante en wassoulou n’ke, une variante du bambara, la chanteuse croit aux valeurs traditionnelles tout en pointant celles qui brident les femmes, elle s’insurge contre la polygamie, les mariages arrangés et l’exploitation des femmes.

Que l'océan jette à la rive une perle, nous la caressons et voilà qu'elle vibre de sonorités maliennes : Bena bena sussure Oumou Sangaré. Click To Tweet

C’est le moment de nous évader chers lecteurs adorés. Si vous nous découvrez par cet article et que vous ignorez tout du cinéma intérieur, je m’en va vous l’expliquer en deux temps, trois mouvements. Le principe est archi simple. Le temps de la chanson, chacun se fait son film sans restriction, ni de temps, ni de genre, tout est permis. Chiche ! ? On y va !

Mon cinéma intérieur : je plante le décor – Paris 2000

Enfants, nous étions inséparables. De l’école buissonnière aux premières amours, nous avons tout partagé. Mes voyages nous ont éloigné mais tout était bon pour prolonger l’échange, des lettres de dix pages surlignées de part et d’autre, des conversations téléphoniques interminables. Et puis soudain la guerre ! L’effroi succède à la crainte, je tressaille à chaque appel et enfin la voilà. Ma partner in crime ! Du moins ce qu’il en reste. L’ombre squelettique a supplanté la sculpturale perle ambrée. Exit les yeux rieurs qui aurait réchauffés le cœur d’un esquimau. Adieu lèvres caressantes et sourire espiègle, le  cauchemar a figé son visage. Deux mois de silence. Et puis soudain le déluge ! Une confession glaçante. Un adieu que je n’ai pas vu venir. Une absence que seule la musique comble… Parfois !  Ce n’est qu’un au revoir partner in crime, par cet insurmontable deuil sceller notre amitié.  

Les cinémas se suivent mais ne se ressemblent pas. Celui du jour est plus sombre qu’à l’accoutumé. Ainsi va la vie. Et vous chers lecteurs adorés, que vous a inspiré Oumou Sangaré ?

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