Cher.e.s lecteur.e.s adorées, je poursuis la série 2014-2019 qui permet de revenir dans le passé et dans la catégorie reine de cœur de l’édition 2015 de la contribution digitale à la Journée de la femme africaine, j’appelle l’ivoirienne Marie-Line Tapé , blogueuse, youttubeuse, instagrammeuse et photographe à ses heures perdues.

C’est sur You Tube que j’ai fais connaissance avec l’univers de cette talentueuse ivoirienne alors étudiante au Maroc. En 2015, le mastodonte de la vidéo offrait un florilège encore timide de “millenials” africaines francophones du continent ou d’ailleurs s’exprimant en majorité qui sur le retour au naturel capillaire, qui sur la beauté et la mode, avec en arrière fond beaucoup plus rares quelques entrepreneuses, des cordons bleus, des sportives et des amoureuses des livres. Dans cette faune youttubesque quelques audacieuses étaient déjà de mode ; mais rien n’y germait de grand et d’original, et l’on y déployait à satiété moult copié/coller de pratiques étasunienne, la maturité, l’assurance et le sens commercial en moins. Marie-Line Tapé dite Princiline se distingua très rapidement à mes yeux de cette mousse par divers traits qui tiennent à la fois à la nature de la sophistication de son univers bloguesque et à l’originalité de son approche sur la toile.

Si à tort ou à raison, les yeux sont plus volontiers orientés vers les migrations sud/nord, le monde de Princieline m’instruisait davantage en me plongeant dans une réalité confrontant l’Afrique subsaharienne au Maghreb. Nos échanges par commentaires interposés à facilité les choses lorsque j’ai demandé à Marie-Line Tapé d’être une reine de cœur de l’édition 2015, j’avais dans l’idée de partager avec le plus grand nombre l’enrichissement que m’avait procuré cette talentueuse jeune fille tant par sa tournure d’esprit par position géographique sur le continent.

Si j’ai relayé avec grand bonheur sa participation dans Ayiba Magazine et son actualité en 2016 via l’article Que sont-ils devenus? , Marie-Line Tapé a quelques peu disparu de mes radars en 2016 et 2017, j’ai renoué depuis 2018 avec l’univers de Princieline avec laquelle j’échange de manière plus récurrente sur Instagram. Aujourd’hui basée au Burkina Faso, Mademoiselle Tapé qui depuis a ajouté une particule maritale à son patronyme continue d’explorer le continent africain. Je continue de la suivre avec assiduité et mon appréciation va crescendo précisément parce qu’elle sait faire le tri de l’intime avec réserve et un charme indéfinissable qu’elle doit à sa persévérance, sa bonhomie emprunte de gravité et ce délicieux accent “made in Abidjan” qui est définitivement “doux” partout où se trouve la reine Princieline.

Sa contribution en 2015 ☛ Marie-Line Tapé