S’il est vrai qu’une édition en chasse une autre, les nouvelles rencontres n’en remplacent aucune, soit elles se diluent dans l’existant, soit elles s’évaporent parfois pour mieux resurgir.  Vous vous souvenez forcément de la jolie petite frimousse de Tchonté Silué  lectrice compulsive, créatrice du Centre Eulis et benjamine de l’édition 2017 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine. N’est-ce-pas chers lecteurs adorés !

De l’eau a coulé sous les ponts à Yopougon depuis les dernières nouvelles que je vous donnais en janvier dernier, je me promène toujours avec plaisir sur le blog des chroniques de Tchonté qui propose toujours articles divers, chroniques et vidéos littéraires.

Pour l’occasion, j’ai choisi de ne me concentrer que sur son aventure avec le centre Eulis en sélectionnant quelques publications qui permettent d’en mesurer l’évolution, ses lectures feront l’objet d’un autre article.

Ma petite sirène.  

Elle ne savait pas lire. C’était aussi simple et dramatique que cela. Si elle fuyait chaque fois que je lui demandais de lire. Si elle rigolait, et prenait ses jambes à son coup pour ne pas me dire ce qu’elle avait retenu de “La petite Sirène”, c’était parce qu’elle ne savait pas lire.

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Le centre Eulis entre en studio pour Bayard.

Trois heures de temps, des répétitions, la chaleur de la cabine d’enregistrement, la fatigue, de légères plaintes, quelques pauses pour chaque acteur, répéter encore et encore, pour enfin avoir un résultat dont on peut être fier. 

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Centre Eulis : Un an déjà.

Il y a deux ans, quand j’étais encore à San Francisco, avec mes grands rêves pour l’éducation nationale, mon père était sceptique. Il m’a dit « tu as des rêves tellement grands que j’ai peur que tu sois déçue par la réalité. » Hier, devant plus de 200 personnes, il a dit qu’il était fier de me voir m’épanouir dans ce que j’aime.

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A la découverte du jardin botanique de Bingerville.

C’est toujours un plaisir de partager les découvertes que je fais avec les enfants du Centre Eulis. L’objectif est que vous puissiez vous en inspirer pour les enfants de votre communauté. Le samedi 18 Août 2018, nous nous sommes rendus au Jardin Botanique de Bingerville avec 31 jeunes explorateurs.

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Savez-vous quelle lubie me prend après relecture de tous ces articles ? Avoir de nouveau 7 ans, demander à mes parents de m’inscrire au centre Eulis et m’y précipiter dès la sortie des cours pour raconter à mademoiselle Tchonté ce que j’ai lu. Yep, yep, le cinéma intérieur c’est uniquement le vendredi et en musique madame me rappelle une voix d’adulte. Pfff ! Si on ne peut même plus rêver en paix par ici, où va le monde ! SouRIRES !