Ouf, j’en ai terminé avec le rituel des entretiens auquel je m’astreins à chaque édition pour permettre aux nouveaux arrivant de savoir qui je suis et pourquoi je fais ce que je fais sur la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine. Il a été question de ma mission avec Mawuli Douglas, de vision avec Caroline Kiminou et d’innovation avec Gabriella Da Silva.  Il ne reste plus qu’à conclure avec les projections envisagées pour l’édition 2019 dont le thème sera célébrer les petites victoires.

Parmi les chantiers que j’envisage figurent  :

1/Un événement autour des lauréates de la Loterie solidaire : je ne lui ai pas trouvé de titre, mais ce sera une occasion de présenter leurs activités, d’entendre leurs ressentis sur cette première aventure.

2/Le Prix Aoua Keita Madieta des Boss Ladies : une récompense destiné à encourager deux jeunes filles de 18 à 25 ans ayant une idée, un projet et les accompagner pour passer à la réalisation.

3/Le journal papier des 5 ans  : un numéro spécial de 31 pages au format tabloïd avec articles, photos inédites, commandé sur le site, il sera envoyé à  domicile en Europe, USA, Australie et disponible en point relais en Afrique.

4/Le Bookclub and Co : un principe les lectures communes, trois rencontres et une sélection de base de 56 ouvrages aux styles hétéroclites allant du récit, au roman en passant par la nouvelle, le pamphlet, l’essai ou la saga, tous écrits par des femmes africaines entre 1970 et 2018.

5/La vitrine des associations de femmes africaines : tout est dans le titre ou presque, car contrairement à l’effet “statique” qu’induit le terme vitrine, la plateforme bénéficiera de l’interactivité de ses membres.

Pour répondre aux ultimes questions posées toutes ma team d’intervieweuses : non je n’ai pas peur que l’on me pique mes idées, rien ne s’invente tout se recréée, non je ne crains pas non de pas pouvoir tout faire,  des choix et des chantiers  prioritaires s’imposeront d’eux-mêmes, non l’échec ne m’effraie pas, je vise la lune pour me donner le plus de chance de tomber dans les étoiles. Et enfin mon pire cauchemar ? comme je les ai déjà vécu, je suis tranquille, enfin je crois ! On verra l’année prochaine !  SouRIRES !