La semaine dernière l’inspiration du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine était à la métaphore des gouttes d’eau qui forment l’océan. Il faut dire que la contribution digitale est ce que j’appelle une aventure collégiale saisonnière. Du fait des circonstances, de la nécessité d’un calendrier que je ne maîtrise pas, j’ai fais le choix d’agir même tardivement plutôt que de ne rien faire. Ainsi cette quatrième édition n’aura pas échappé à cette règle “damoclesienne”, à ceci près qu’il est plus facile d’approcher de potentiels collaborateurs en ayant déjà une existence que cela ne l’était lorsque la JIFA était une “terra incognita”. Ouf ! On ne peut pas non plus cumuler tous les handicaps, ce serait lassant à force. SouRIRES !

La phrase de la semaine est souvent le reflet de l’humeur du moment quand elle ne tend pas à proposer une alternative à une question épineuse que l’on m’a posé ici ou là.

Dans la vie toute histoire a une fin mais chaque fin annonce un nouveau départ Click To Tweet

J’en suis à ma seconde semaine de ma saison 10 du défi des 100 jours (Si vous ne voyez pas à quoi je fais allusion, je vous invite à regarder ce lien, il vous éclairera. ) et puisque ceux qui m’ont rejoint dans cette aventure de clôture, me connaissent tous de mes blogs pros, il y’a un vrai brassage dans ce groupe privé sur Facebook : âge, nationalité et genre. Nous sommes une vingtaine dans une même dynamique de changement vers un mieux être qui pour les uns se traduit par une quête de développement personnel, pour les autres coïncident avec une reconversion professionnel et pour d’autres encore dont je suis, c’est une combinaison de tout cela.

Pour rebondir sur la phrase du jour, et toujours en référence au groupe évoqué plus haut, dès la sélection des personnes désireuses d’intégrer ce groupe, j’ai insisté sur l’importance de revenir sur ses pas avant d’entamer une nouvelle route. Je l’aborde parfois en utilisant la métaphore de la porte et de la fenêtre. Vouloir emprunter un nouveau sentier, sans s’assurer d’être sur la bonne voie revient à laisser une porte entrebâillée, à ouvrir une fenêtre en espérant qu’aucun courant d’air ne se manifestera à un moment ou à un autre pour fermer l’un ou l’autre.  Quelque soit la ruse employée pour maintenir les deux, si vous ne voulez pas vous retrouver dans un glacier, il faudra à un moment où à un autre choisir de fermer l’un ou l’autre.

Donc, je suis dans une phase de classement de dossiers, que j’aborde aujourd’hui avec plus de sérénité, parce que j’ai appris et que j’apprends encore à déconstruire de manière apaisée en intégrant la finitude comme une nécessité. Comme toujours, et c’est également la démarche que j’ai dans le groupe, je n’assène rien comme une loi définitive, je partage mon cheminement, et dans l’échange, j’invite chacun à creuser le sillon de sa propre route. Notez bien que,  la quiétude dont je parle est le fruit d’un travail, parce que dans les premières années, cette phase était cauchemardesque pour moi. Parce que comme beaucoup d’entre nous, je suis attachée à certaines habitudes, et renoncer ne se fait pas en un claquement de doigts. C’est tout un travail sur soi, pour soi que d’arriver à passer de la compréhension intellectuelle de ce que l’on sait nécessaire pour aller de l’avant, à l’action transformatrice dans son quotidien. Vouloir prendre des raccourcis est humain et naturel, seulement infine, c’est souvent le meilleur moyen de devoir recommencer. Grhhh ! Je parle par expérience, là encore !

Désormais, pour commencer sereinement un nouveau départ, ce qui fonctionne pour moi, c’est de veiller à fermer toutes les portes de l’histoire précédente. Et si la route n’est pas arrivée à son terme avant, tant pis, elle s’arrêtera quand même au milieu du gué, l’essentiel étant de ne pas la laisser en suspens et d’y apposer le mot fin.

Votre mission si vous l’acceptez pour cette semaine d’inspiration est de tenter de mettre de l’ordre dans un dossier, le plus petit possible, juste pour voir le cheminement qui vous habitera, les interrogations qui vous submergeront, et, les solutions qui vous viendront pour atteindre “tranquillement pas vite” le classement escompté.

Chers lecteurs adorés, Il n’y a ni concours, ni classement, c’est entre vous et vous. Vos témoignages constructifs sont les bienvenus dans les commentaires. Bon lundi et bonne semaine inspirante à tous !