Vendredi playlist femme africaine Viva del Congo avec Barbara Kanam

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Youpi voici venir le rituel du vendredi du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine, une parenthèse enchantée parfois, musicale toujours puisque c’est le jour de la playlist. Après Juliana la pétillante ougandaise, je vous propose une escale congolaise avec la vénusienne Barbara Kanam qui réunit les deux rives du grand royaume Kongo anarchiquement séparé géographiquement, toujours réunis linguistiquement et musicalement.

Pour ceux qui nous découvrent par cet article, je glisse toujours ici et là quelques rappels pour que vous ne soyez pas trop perdus. Le 21 juin 2017 à l’occasion de la fête de la musique, la contribution a mis en ligne notre compilation collégiale composée de 31 chansons portées par des voix féminines africaines choisies par les membres de l’édition 2017 et quelques fidèles ayant soumis des propositions sur le site et  les réseaux sociaux. Puisque nous préparons notre 5 ème anniversaire, c’est le moment où jamais de nous soumettre votre ou vos choix.

Ce que je sais de Barbara Kanam : je l’ai glané ici et là sur la toile. Née à Bukavu, au Congo, dans une famille de 12 enfants, elle est musicienne, auteur, compositrice et productrice.  Barbara Kanam excelle aussi bien dans l’afro-pop, l’afro-folk et les ballades (guitare/voix) que dans l’afro-dance music (soukouss, ndombolo, coupé-décalé, afro-zouk). Elle a reçu de nombreux prix, et parmi ses titres les plus plébiscités se distinguent  “Bibi Madeleine” et son featuring “100% Love” de l’album Droit Chemin de  Fally Ipupa.

La voix de Barbara est présente à deux reprises dans notre compilation. Sur la piste 13 c’est Têti une ballade très poignante, tandis que sur la piste 3 se déploie précisément la rumba congolaise matinée de salsa  que je vous propose  pour notre cinéma intérieure du vendredi. Fidèle aux standards de nos bonnes vieilles “rumba” ce ne sont pas les 3 minutes standard conçus pour les passages radios mais un peu plus de 7 minutes de liberté qui s’offrent à nous.  Que demandez de mieux pour le cinéma intérieur, je vous le demande ? Oh… Vous ne savez pas de quoi que je cause ? Minute papillon, voici l’explication qui tient en une phrase. Le cinéma intérieur c’est un peu la fête du slip, de l’imaginaire.  SouRIRES ! En un mot comme en cent : le cinéma intérieur consiste pour chacun de nous à se créer son film pendant la durée de la chanson, l’idée étant de se laisser inspirer par la musique sans restriction de lieu, de temps ou de formes.

Viva del Congo infinie tendresse d'une époque révolue... Ô temps ! suspends ton vol Barbara Kanam m'emporte dans un tourbillon émotionnel Click To Tweet

Prêts pour le cinéma intérieur lecteurs adorés ?

Je plante le décor : Brazzaville… Plateaux des 15 ans  

Pendant que les parents s’en donnent à cœur joie dans l’aile gauche de la parcelle de tonton Roger qui vient de se marier pour la troisième fois,  les enfants sont supposés prendre leurs quartiers dans l’aile droite.  Je n’aime ni être habillée en fille, ni danser, ni les mariages. Malgré mes efforts, je n’arrive pas à me faire punir pour être ramené fissa à la maison. Pensant trouver refuge dans la petite cabane des bonnes assignées en principe à la mission de chaperon, je tombe nez à nez avec maman sermonnant tonton Roger pour la énième fois sur son abonnement à la rubrique matrimonial du journal local. 

Ma… Eglantine. Va me changer cette petite, donnes lui une des robes de Nsayi. .

Flûte. Crotte. Encore ratée

Sans lui laisser le temps de finir Tonton Roger la soulève.

C’est notre chanson grande sœur. Viens. Et hop un tourbillon plus tard, c’est un point virevoltant sur la piste de l’aile gauche. Églantine furieuse d’avoir été interrompue dans son bouche à bouche sulfureux avec le grand frère des voisins m’a indiqué la chambre de Nsayi en me disant qu’elle m’attendait. De guerre lasse, je décidais de rentrer chez moi.   Fausse bonne idée, car à peine arrivée aux rails qui me ramenaient vers l’OCH, je tombe nez à nez avec mon pire cauchemar : Armand, Mike et René. Mes copains d’école qui ne m’avaient encore jamais vu en fille. Evidemment çà a été la catastrophe, d’abord ils ne m’ont pas reconnu et puis ils ont ri et enfin n’y tenant plus, je les ai chargé tous les trois, nous nous sommes joyeusement battus avant de regagner le mariage. C’est avec le pantalon d’Armand, le tee shirt de Mike et les baskets de René que nous avons fait les fous sur la piste des enfants.  Vingt ans plus tard, même lieu, mais cette fois, c’est moi la mariée, comme de bien entendu, ma robe n’est pas comme toutes les autres, et mes demoiselles d’honneur sont mes trois compères. S’il a eu un peu de mal au début avec notre groupe des 4 mousquetaires du plateau, Marien est vraiment des nôtres maintenant. A présent nous sommes le club des 5 !

Eh bien, je me suis totalement oubliée chers lecteurs adorés ! Et vous, dites moi tout, vers quels univers avez-vous naviguer ?  En bonne optimiste, je continue d’attendre de lire quelques aventures de cinéma intérieur dans les commentaires  ! SouRIRES !

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