Vendredi playlist femme africaine acoustiquement Daraludul by Julia Sarr

journee femme africaine vendredi playlist julia sarr daraludul

Première tentative de brièveté pour le vendredi playlist de  la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine. Saurais-je en conserver la pétulance. La compilation 2018 ce sont 31 chansons interprétées exclusivement par des divas choisies par le réseau de nos fidèles sur Whatsapp. Vendredi dernier, Viva Africa de la nigériane Nneka a parfumé le blog de son parfum d’espérance, cette semaine le shaker a choisi Julia Sarr découverte 2018 qui apparaît deux fois dans la playlist. Piste 15 avec Doom l’enfant et c’est Daraludul piste 25 qui va nous accompagner pour le cinéma intérieur.  

Bio express :  De Youssou Ndour, à Christophe Mae, en passant par Michel Fugain ou Lokua Kanza qu’elle a accompagne pendant 12 ans, Julia Sarr choriste professionnel accepte de passer de l’ombre à la lumière avec l’album Daraludul Yow.

Daraludul by Julia Sarr en acoustique sublime mon imaginaire, dope ma créativité pour un fragment d'un retour en pays serrere aux côté d'une dénommée Sira Badial Click To Tweet

Mon cinéma intérieur : je plante le décor – Laga Ndong 1982.

Je seconde mon père dans une expertise du butin de fouilles archéologiques. Bravant l’interdit de sortie nocturne pour voir la pleine lune, me voila emportée par un tourbillon de sable sorti du diable vauvert. 

Stupeur.

Une main tendue me happe avec vigueur, atterrissage médusée aux pieds d’une silhouette svelte dont je ne distingue que les longues jambes fuselées. Soudain je sens ses bras derrière mon dos, puis me voici sur le sien. J’ai le vertige. Comme lisant dans mes pensées, elle passe une main devant mon visage puis retire mes lunettes. Nous survolons le village, tout le monde est dehors, et des villages voisins la foule accourt.

Sans la voir, je sens le souffle de l’ombre mystérieuse. Un éclair de lumière. Bizarre, bizarre, comme c’est étrange, elle a les dents du bonheur et des fossettes rieuses, tout comme moi ! Son rire partant de la gorge est contagieux, impossible de m’arrêter et je ne sais même pas pourquoi je ris. Mon corps se réchauffe, de micros bulles m’inondent le corps, comme je suis heureuse.   

Tiens je vole toute seule, alors que je veux regarder en bas, mon visage pivote en direction de la voix, tantôt vers l’oreille gauche, tantôt vers la droite.  

Ferme les yeux et tu me verras. Sira Badial.  Sira Badial, Sira Badial, dis le trois fois quand tu as besoin de moi et je reviendrais me sussure t-elle avant de disparaître. Comme par enchantement, le tourbillon me ramène.

Nahhhhh. Sira Badial. Sira…

-Assez mademoiselle Gueltewar Pascaline ! Arrêtez votre cinéma, je ne pars qu’une journée. Allez ma fille chérie, desserre ton étreinte tu m’étouffes.  Veux-tu bien me faire plaisir. Cessez d’écouter les histoires de ce vieux fou de Djolof.  

-Non père tu ne comprends pas, elle était là. Attends je vais te montrer. Si je le dis trois fois.  Sira Badial.  Sira Badial, Sira Badial … Tu verras…Elle… 

Portant sa main à mon front, ses yeux changent d’expression.

-Tu es en plein délire. La fièvre n’est pas tombée. Je ferais mieux de rester encore aujourd’hui.

Mon cœur se serre si fort que je ne peut retenir mes larmes. Ne plus jamais la revoir ? Impossible. Je veux ressentir de nouveau cette chaleur.

– Mais tu trembles ma fille ! 

Tandis que père me tapote le front. Je la vois. Sira Badial. Immobile appuyée contre l’armoire de ma porte, un doigt sur la bouche.  

Hummmm !!!! Pour la concision, je repasserais mon tour, n’est ce pas lecteurs adorés ? SouRIRES ! Alors et si on se disait tout. Avez vous succombé au jeu du cinéma intérieur ? Vers quel univers avez vous navigué ? 

En attendant de vous revoir lundi si l’Univers le permet, je vous souhaite un transcendal week-end !

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.