La série Throwback 2014-2019 est un saut dans le temps qui revisite les éditions passées par catégorie, et c’est Sabine Matomswé Kouli une altesse royale aux racines togolaises, chanteuse, compositrice, réalisatrice, chef de chœur, responsable associatif qui clôt la suite consacrée aux reines de cœur 2015 de la contribution digitale à la Journée de la femme africaine.

C’est par le Gospel que mon chemin m’a conduit à son site professionnel et c’est ébloui par toutes ces facettes que j’ai sollicité d’ajouter ma couronne virtuelle à un port déjà royale. Sabine Kouli est une passionnée, le travail autour de la voix, la rencontre autour des voix, autant de palettes brillantes de forme et d’art qu’elle sublime avec humilité.

• Chef de chœur : Elle dirige l’ensemble vocal la Jaama depuis 1999, Le Lyon Gospel Mass choir & Gospel Jam depuis 2008.
• Chanteuse : elle se produit en tant que soliste dans dans de nombreuses formes musicales différentes gospel, Nu jazz et soul: Gospel Jam & friends, Abigoba, Sweet Masala. Elle intervient en tant que choriste dans les productions de l’Opéra de Lyon tels que « Porgy and Bess » et « Don Carlos de Verdi ».
• Compositrice : Elle réalise trois albums avec son trio Maezah (Acapella), Sweet Masala avec des artistes rencontrés lors de ses voyages à travers le monde et « Mahogany » en 2019. Elle participe à deux nombreux albums en featuring pour des artistes de différentes esthétiques musicales (Jazz, soul, musiques traditionnelles).
• Réalisatrice : Passionnée de vidéo, elle filme des artistes sur scène, dans leur quotidien et lance une série documentaire « RegArts Croisés » sur la découverte des pays au travers de artistes forte de son expérience de 25 ans de voyage à travers le monde.
• Pédagogue : Elle collabore avec l’Opéra de Lyon, La Maîtrise de la Loire, Le festival Jazz à Vienne, l’Insa de Lyon, Le Rhino Jazz Festival, de très nombreuses écoles, lycées pour développer des activités autour de la voix et du chant choral. Elle intervient en entreprise en utilisant la voix comme outil de cohésion sociale.
• Association Mama Africa : son projet vise à assurer un accès durable aux livres à une vingtaine de localités rurales de la région maritime à travers un service itinérant de bibliobus en facilitant l’accès aux livres par le prêt et la consultation sur place, en proposant diverses animations ludiques.
• Voix et santé : Sabine Kouli intervient dans les hôpitaux et soins d’unités spécialisées auprès de personnes atteintes de maladie d’Alzeimer en utilisant le chant et la musique qui permettent de réactiver les capacités résiduelles de la mémoire.
• Jeune public : Elle réalise avec Emma Utges un spectacle de marionnettes « Watanaï » de comptines du monde pour les tout-petits. En octobre 2018, elle encadre 2193 élèves pour un spectacle jeune public de chants de musiques du monde dans le cadre des 40 ans du Rhino Jazz Festival.

Si j’ai eu de nouveau l’occasion de parler de Sabine Matomswé Kouli sur ce blog à travers les articles Togo colors in 3 minutes et on the road again, c’est surtout sur son blog que j’ai suivi son voyage autour des voix, en 2016 de l’Argentine en Uruguay puis en Bolivie, au Brésil, au Pérou et en Colombie jusqu’au joli mois de mai. Puis vint l’Asie dès la fin de juillet avec le Japon, une incursion en Chine, un passage aux Philippines, une halte à Shanghai, plus d’une nuit à Bangkok (et sans Murray Head, souRIRES!) et Bali clôt l’aventure telle que je l’ai suivi sur le blog en octobre. En 2017, après les lettres Persanes de l’autre, c’est une reine de cœur enturbannée qui explore et partage “son” Iran. C’est là que j’ai arrêté de suivre le blog pour y revenir (O comme j’aime ces merveilleuses coïncidences) au moment de la publication de Four women son interprétation du classique de la divine Nina Simone.

Sa contribution en 2015 ☛ Sabine Kouli