A l’exclusion d’un article découverte sur la plateforme Afrofeminista et plus récemment le relais de l’article par Aissatou Outtara, il a été très peu question de féminisme sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine. Fort des nombreuses interrogations que j’ai reçu dernièrement concernant l’afrofeminisme, j’initie une série dont l’objet est de documenter la question, le plus éclectiquement possible.
Le premier article auquel je vous renvoie est celui de Rangira Béatrice Gallimore dont le titre complet est : Écriture féministe ? écriture féminine ? : les écrivaines francophones de l’Afrique subsaharienne face au regard du lecteur/critique. Il a été initialement publié en 2001 dans le Volume 37, numéro 2, page 79 à 98, de la revue Études françaises Sous la direction de Josias Semujanga avec pour thème La littérature africaine et ses discours critiques.
Bref mots sur l’auteure : Titulaire d’une maîtrise de linguistique théorique et docteur ès lettres. – Professeur à l’Université du Missouri (États-Unis), responsable de l’enseignement des littératures francophones (en 1997), Rangira Béatrice Gallimore compte parmi ses publications “L’oeuvre romanesque de Calixte Beyala”, “L’oeuvre romanesque de Jean-Marie Adiaffi” et en co-publication avec Chantal Kalisa “Dix ans après réflexions sur le génocide rwandais”.
Résumé de l’article
Consacré aux auteures et aux critiques de la littérature « féministe » de l’Afrique francophone subsaharienne, cet article revient sur les controverses dont cette littérature a fait l’objet. Le féminisme, originaire de l’Occident, a une connotation négative en Afrique parce qu’il s’accorde mal avec les réalités de ce continent. Les écrivaines africaines qui adoptent le féminisme comme une voie possible de libération de la femme africaine, de son écriture et de son corps doivent faire face à la censure du lecteur/critique qui lui-même conditionne leurs écrits et les force à s’engager dans un processus perpétuel de négociations discursives. Malgré la controverse qui entoure cette écriture, les écrivaines et les critiques féministes africaines s’entendent pour dire que le mouvement féministe est porteur de valeurs socioculturelles proprement occidentales. Aussi faut-il faire preuve de beaucoup de circonspection lorsqu’on applique les théories féministes aux textes de la littérature africaine.
Lien vers l’article Écriture féministe ? écriture féminine ?
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com