Pleins feux sur Ahiman women réseau de mentorat féminin de la génération Z

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Voici une découverte inspirante comme je les affectionne sur le blog  de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine. Chers lecteurs adorés, je vous présente Ahiman women  un réseau de mentorat féminin créée en 2014 par Lou Goore, Kedjen Diegba, Marie-Florence Koikou et Josiane Bony  quatre jeunes ivoiriennes de la génération Z à l’attention de leurs congénères et à destination également de la génération suivante, avec pour missions principales la promotion du leadership féminin.

Un mot sur la genèse du réseau Ahiman. Les co-créatrices sont parties de plusieurs constats :

* Le fait qu’au cours de la dernière décennie, la Côte d’Ivoire a subi deux guerres civiles. Les conflits en Côte d’Ivoire ont particulièrement touché les femmes, qui représentent la majorité des victimes. Elles ont été très vulnérables à la crise. Les conséquences de ces guerres, ainsi que l’existence de l’inégalité dans l’accès à l’éducation, ont aggravé la situation des femmes.

* La prise en compte de statistiques émanant de l’institut de statistiques de l’UNESCO, en Côte d’Ivoire, qui mettent en lumière que seulement 68% de filles scolarisées en primaire atteignent le cycle secondaire. Et qu’à ce niveau, seules 25% d’entre elles s’inscrivent au deuxième cycle du secondaire, et qu’enfin seules 27% de femmes obtiennent infine un baccalauréat et un master.

* Ainsi que la multiplicité d’autres facteurs qui viennent s’ajouter aux inégalités déjà existantes telles que le manque de supervision académique, les obligations familiales, le mariage précoce, la violence, la faible estime de soi, et l’absence de modèles féminins.

Ahiman women est la réponse que proposent Kedjen Diegba, Marie-Florence Koikou, Josiane Bony, et Lou Goore sous la forme d’un dispositif permettant aux mentors d’accompagner des filleules sur la base de valeurs que sont l’intégrité, l’excellence et la solidarité, en s’appuyant sur un programme baptisé M.B.A. Ainsi pendant trois ans, les filleules sont suivies durant les camps du mois d’août et bénéficient d’un accompagnement adapté, qui leur permet de passer en revue le M.B.A d’abord partir de soi donc avec le M pour MOI, qui met l’accent sur la connaissance de soi, le B pour BÂTIR une vision et toutes les notions y relatives, et le A pour AGIR de manière structurée fort des acquis précédemment étudiés. Je schématise beaucoup le processus, mais l’essentiel est là, et tout est formidablement bien expliqué sur le site du réseau. Ainsi quelque soit la question que vous vous posez, la réponse s’y trouve, que vous soyez une potentielle mentor ayant entre 20 et 26 ans ou une filleule en devenir âgée de 12 à 18 ans.

Marie-Florence Koikou, Josiane Bony, Lou Goore et Kedjen Diegba ont une vision claire, de plus elles sont portées par des valeurs ancrées et se donnent les moyens d’agir là où elles se trouvent avec des solutions étudiées spécifiquement pour les personnes auxquelles elles s’adressent. En digne représentantes de la génération Z ultra connectée et mondialisée, le bureau qui compte (au moment où j’écris cet article) 13 membres, travaillent en commissions dédiées, et le réseau Ahiman compte  50 filleules venant de Yopougon, Blockhaus Cocody, Plateau-Dokui et de l’orphelinat d’Abobo et 50 mentors provenant de Côte d’Ivoire, France et des Etats-Unis.

Alors si vous aussi, où que vous soyez souhaitez participer à la promotion du leadership auprès des jeunes filles dès 12 ans, rejoignez le réseau Ahiman qui est ouvert à l’international. Vous pouvez également adapter ce concept dans votre pays, l’union faisant la force vous pourriez travailler de concert avec les pionnières Josiane Bony, Kedjen Diegba, Lou Goore et Marie-Florence Koikou  et ainsi créer un cercle vertueux de nouveaux leaders féminins sur le continent.

Chers lecteurs adorés, les plus physionomistes d’entre vous auront comme moi l’agréable surprise en parcourant le site de Ahiman de reconnaître ici et là, le joli visage poupin de la benjamine de la Dream Team de l’édition 2017. Ainsi les sceptiques arguant qui de la jeunesse, qui du manque d’expériences pour ne pas encourager une initiative en seront pour les frais, les gens qui agissent le font rarement par hasard. Dont acte !

Comme toujours,  les commentaires sont à votre disposition, pour partager votre expérience avec Ahiman ou une initiative similaire existant par chez vous.

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