C’est par l’entremise d’une publication Instagram de Laréus angoueus qui fut l’un des blogueurs collaborateurs de l’édition 2017 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine que j’ai découvert Euloria Moyo et son recueil publié chez L’Harmattan dans la collection Afrique poésie avec un titre pas piqué des hannetons, je vous le donne en mille, tan dah… “La dépression du Christ de Bacongo”. Ayant une prédilection pour les espaces personnels où les mots l’emportent sur les images, je n’ai fais qu’une halte sur son sympathique compte Instagram @that_bantu_lady pour me concentrer sur son blog “Bantupolis” dont je vous recommande les rubriques Bantu Talk consacré à ses incursions dans le monde culturel et Let’s read together dont la traduction littérale est une invitation à lire ensemble. Attendu que j’ai un faible naturel pour la poésie, que j’appelle de mes vœux davantage de mots de poétesses africaines et que “Bacongo” est un arrondissement de Nfoa* cher à mon cœur, j’ai eu envie de partager cette belle découverte livresque avec vous.

Présentation de l’éditeur

La spiritualité est le thème majeur que l’auteur aborde dans ce recueil. Elle nous questionne autant qu’elle se questionne elle-même sur ce dilemme ou plutôt cette crise identitaire à laquelle est confrontée une catégorie de la jeunesse africaine du continent et des diasporas, entre promotion de leurs racines africaines et promotion d’une spiritualité chrétienne. La spiritualité est le premier vecteur de ce recueil, suivi de la condition d’une femme, jeune, africaine, noire. Vivant dans ce monde mais qui, à cause de la conjugaison des trois adjectifs précités, survit plus que ne vit.

A propos de l’auteure

Euloria MOYO est née au Congo-Brazzaville en 1996. Elle émigre avec sa mère en France à l’âge de 5 ans. Elle est aujourd’hui étudiante en droit au sein de l’Université Paris II Panthéon-Assas. La Dépression du Christ de Bacongo est son premier ouvrage.

Acquérir son livre ☛ La Rage de vivre

Et si vous me faisiez découvrir une ou des poétesse(s) africaine(s) que vous aimez lire ? Je vous espère déjà dans les commentaires chere.e.s lecteur.e.s adoré.e.s !

*outrageusement connu sous le nom de Brazzaville (Sic)