Demain c’est le 31 juillet, c’est tout naturellement que j’ai eu envie de piocher dans les mots de l’immortelle Aoua Keita initiatrice de la Journée Internationale de la Femme Africaine pour nous apporter notre dose de motivation du lundi.
Si vous vous découvrez par cet article, sachez que le blog de la contribution digitale à la JIFA possède son rituel d’inspiration du lundi, et depuis peu, je me suis lancée le défi de le nourrir par des citations de nos femmes africaines inspirantes, plutôt que de toujours piocher ailleurs par instinct, habitude et facilité.
Ainsi la semaine dernière, c’est l’auteure camerounaise Léonora Miano qui nous accompagnait avec quelques mots sur le bonheur. Aujourd’hui, je fais mon marché dans la biographie la vie d’Aoua Keita racontée par elle-même. C’est un pavé de près de 400 pages d’une richesse incroyable, quelle vie, quels combats, quelle ténacité !
L’extrait que j’ai choisi se situe à une période assez pénible de la vie d’Aoua, séparée de son époux qui n’a pas su tenir tête à sa mère, la militante revient à Gao le village où elle a commencé sa carrière de sage femme. Les changements plutôt négatifs qu’elle y trouve lui fondent le cœur. Pourtant, toujours aussi têtu et déterminée à faire son travail du mieux possible, elle impose des règles, fixent des limites qui comme vous vous en doutez déplaisent aux uns et aux autres pour des raisons différentes.
Mais… Et c’est là que se trouve le plus beau. Plutôt que de s’incliner, pour ne plus affronter l’isolement et l’hostilité, Aoua Keita tient bon, garde la tête haute et prêche par l’exemple. Progressivement, des soutiens finissent par se manifester, et la raison par l’emporter. Voici l’extrait qui résume l’attitude qu’elle a choisit d’adopter face à l’adversité alors qu’elle critiquée à la fois par les femmes qu’elles devaient aider, leur époux, ses collègues expatriés et leurs pseudos épouses locales.
Après trois bons mois de critiques auxquelles je suis INSENSIBLE, voire INDIFFÉRENTE, sans pour autant fléchir d'un degré, la population devint compréhensible et la situation se normalisa. Aoua Keita. Click To Tweet
Comment rester insensible voire indifférente quand tout semble se liguer contre vous ? Il y’a forcement plusieurs nématodes pour y parvenir, les miennes se sont simplifiées avec le temps en trois étapes.
Etape 1 : l’analyse
Je commence toujours analyser la situation froidement, les FAITS uniquement les faits, pas d’interprétations ni de supputations : il se passe ou il s’est passé telle chose, de telle manière.
Etape 2 : le tri
Je distingue ce qui dépend de moi et ce qui n’est pas de mon ressort. Une fois la liste effectuée. Je déchire la feuille mentionnant tout ce qui ne repend pas de moi, pour ne concentrer mon énergie que ce sur quoi je peux agir.
Etape 3 : l’action
Me basant sur la liste des éléments qui dépendent de moi, je cherche des SOLUTIONS qui permettraient de résoudre ce qui me turlupine. Je fais appel à des alter ego vivants ou morts, mais uniquement des personnes qui me veulent du bien, donc qui n’hésitent pas à me dire “les vrais affaires” même si elles font mal.
Voilà ce qui à ce jour fonctionne pour moi, sachant que chaque phase est accompagné de méditation avant et après mes exercices. Si vous avez des techniques à partager pour résister face à l’adversité, merci de nous en faire part. Sur ce, bon lundi chers lecteurs adorés et à demain si l’Univers le permet !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com