[JIFA 2018] Entretien Grace Bailhache avoir une vision

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Dans la série consacrée à mieux connaitre Grace Bailhache l’initiatrice de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine, après l’entretien conduit par Mawuli Douglas, c’est à mon tour de l’interroger.

Place aux trois questions de l’interview. 

1/ J’ai eu un peu de difficulté à comprendre le thème de cette année, avant qu’on en parle, j’aimerais savoir déjà pourquoi c’est si indispensable d’avoir un thème ? 

Indispensable, indispensable, non je ne dirais pas çà, c’est préférable en tout cas, cela rassure la majorité des personnes habituées aux festivités annuelles du même type. Entre nous, la première fois que je me suis lancée, je n’avais aucun thème mis en avant. Lors de ma première contribution en 2014, ma seule préoccupation était de montrer en images des femmes africaines inspirantes dont j’admirais le talent et que je suivais sur la toile et vous étiez du lot. En 2015, lorsque j’ai crée le site en annonçant la seconde édition, j’ai commencé à recevoir des mails me demandant le thème de la JIFA. Cela m’a quelque peu déstabilisée au départ, parce que j’avais une idée précise de la façon dont je souhaitais en mettre en lumière les femmes motivantes, tout est devenu limpide une fois que j’ai compris l’intérêt d’avoir un fil conducteur thématique et de dérouler l’édition à partir de ce dernier. 

2/ Ok, je comprends. Du coup comment tu choisis les thèmes ?

Le choix des thèmes ? Jusqu’ici je me suis laissée guidée par le feeling, la logique et les thèmes qui revenaient de manière récurrentes dans les conversations. Renaissance en 2015 par exemple a été un choix symbolique, c’était une première, et j’avais à cœur de souligner le second souffle apportée à la JIFA. En 2016 en revanche, le thème “Des racines et des ailes” a été pensé en amont, ce qui a permis de construire l’édition sur ces notions clés. Pareil en 2017 avec le thème “La transmission : mon héritage et mon legs”. Il en a été de même pour cette édition 2018 “Entre vision et innovation”

3/ Justement est ce que tu peux m’expliquer le thème de cette année ? L’innovation je comprends mais la vision je ne vois pas.

Sans doute parce que vous êtes devenue ivoirienne, chère Caroline ? SouRIRES ! Plus sérieusement pour moi avoir une vision, c’est savoir ou l’on veut aller, avoir une destination finale clairement identifié.  Parce que quelque soit ce qu’on l’on entreprend, avoir une vision nous donne une assise, et l’expérience m’a appris que la vision est souvent le garant non du succès mais de l’accomplissement d’une idée ou d’un nouveau projet. Au départ, je n’étais partie que sur l’innovation, et, puis au fil de la réflexion et des profils rencontrés, y accoler la vision m’a semblé pertinent eu égard aux missions de la contribution “relayer, inspirer, encourager et féliciter”. Pour conclure, je vous fais un petit exemple basé sur  la contribution digitale. Dès le départ ma vision a été la suivante : taper sur Google “femme africaine” et que l’algorithme me propose comme suite des mots clés comme “inspirante, citation, affaires, entrepreneuse, écrivaine, scientifique, reine, muse,” et pas uniquement les habituels : en pagne, enceinte, mariage ou rencontre. Cette vision oriente toutes mes actions pour atteindre les objectifs fixés tous les ans.  

Bon maintenant c’est super clair, merci Grace. J’ai encore d’autres questions, mais je vais pas abuser.  

Je vous en remercie pour votre fidélité Caroline, et, j’en ai autant pour nos chers lecteurs adorés. 

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