Si relayer est la première mission  de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, elle est immédiatement talonnée par  l’envie d’inspirer.

Il est indéniable que nous ne donnons pas le même sens à la plupart de mots, ainsi, j’ai pu noté qu’en fonction du tempérament, de l’environnement, du parcours, chacun aborde l’inspiration de manière différente.  Si d’aucuns sont paralysés par le talent des autres, incapables de le célébrer, d’autres sont galvanisés au point de créer à partir de cette impulsion.

C’est précisément dans cet esprit que je positionne la contribution digitale, afin que les fillettes africaines d’aujourd’hui et celles de demain ne soit pas limitées dans leurs imaginaires, qu’elles aient sous les yeux de plus en plus d’images, de vidéos de femmes africaines très différentes tant par leurs compétences que dans leurs approches personnelles en lieu ou place de deux, trois stéréotypes adoubés par l’imaginaire collective qui sous entendrait  qu’il y’aurait d’un côté les vraies femmes africaines et de l’autre une sorte d’ersatz que les usager.e.s de ce vocable peine à me décrire du reste. SIC !

Pour moi, Inspirer c'est donner envie dans le sens de stimuler. Donner envie d'y croire, d'apprendre, d'agir, de partager, de transmettre, d'innover exactement comme un parfait écho à ce qui s'est produit pour moi avec Aoua Keita . Click To Tweet

C’est un fait : sans la découverte du parcours de cette femme,  je n’aurais jamais eu l’idée de créer un site pour célébrer les femmes africaines. C’est donc à une députée malienne morte en 1980, que je dois l’ajout d’une nouvelle compétence à mon éventail de talents.  La preuve que l’on ne peut jamais savoir où mène l’inspiration.

C’est dans cette direction là, que je place le verbe INSPIRER, afin qu’en célébrant des femmes dans l’action,  d’autres y trouvent des sources de motivation.