Danseuse, chorégraphe sénégalaise et française, Germaine Acogny est une de mes femmes inspirantes, j’admire son talent, sa longévité, le fait que l’Afrique en mouvement soit toujours au centre de ses créations. En plus avec l’école des Sables située à Toubab Dialaw, la chorégraphe ancre ses activités sur le continent et permet aux danseurs du monde entier de venir jusqu’à Dakar y suivre des formations.
Background en quelques mots
Je ne peux pas résumer la carrière d’une femme exceptionnelle de 70 ans, sauf peut-être à dire que c’est une pionnière de la création qui a fondé à Dakar en 1968 son premier studio de danse africaine. Ses influences sont nombreuses, à la fois l’héritage gestuel de sa grand-mère, prêtresse Yoruba, les danses traditionnelles africaines, puis classique et moderne pour les danses occidentales. Ce qu’il vaut retenir c’est que Germaine Acogny a mis au point sa propre technique de Danse Africaine Moderne et son travail et sa personnalité sont immensément respectés en Afrique et dans le monde entier..
Quelques dates et moments clés que je retiens
Entre 1977 et 1982 elle dirige Mudra Afrique, créé par Maurice Béjart et Senghor à Dakar.
En 1980, elle écrit son livre ” Danse Africaine” édité en 3 langues.
En 1985 fondation à Toulouse le Studio-Ecole Ballet-Théâtre du 3ème Monde avec son mari Helmut Vogt.
En 2001 : création du solo « Tchouraï » qui aura un grand succès pendant ses tournées jusqu’en 2008.
En 2003/2004 : création de la pièce “Fagaala” sur le génocide du Rwanda pour sa compagnie JANT-BI. Collaboration avec Kota Yamazaki (Japon) pour 7 danseurs Africains, une fusion entre le Butoh, la Danse traditionnelle et Contemporaine africaine.
En 2004 : inauguration de l’école des Sables, Centre International de Danse Traditionnelles et Contemporaines d’Afrique au Sénégal, qui devient un lieu d’éducation professionnelle, un forum d’échange et de rencontres pour les danseurs d’Afrique et du reste du monde.
En 2008 : “Les écailles de la mémoire – Scales of memory” collaboration entre la compagnie Jant-Bi (7 danseurs hommes) et la compagnie Urban Bush Women (7 danseuses afro-américaines) de New York.
En 2015 : du 7 au 9 avril, elle a été la vedette d’un Sacre du Printemps pensé spécialement pour elle par le chorégraphe et danseur Olivier Dubois.
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com