C’est par les nombreux partages sur les réseaux sociaux de Christelle Pandanzylla une de mes reines de coeur de l’édition 2017 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine que j’ai découvert l’événement en train d’advenir. L’objectif premier de cet événement était selon les termes mêmes de son initiatrice de changer le regard que le monde porte sur notre pays, nous sommes fatigués d’être la risée des autres et être réduit qu’au divertissement alors que notre culture ne se limite pas à cela. Quand on tape « Congo » sur les moteurs de recherche, il en ressort beaucoup de choses négatives. 

Et, c’est avec joie que je constate un an après, que fort d’une première édition plébiscitée par la jeunesse dynamique, motivée à laquelle elle s’adressait, une seconde édition de «Congo Na Paris» se tiendra les 26 et 27 mai 2018 pour aller encore plus loin.

Au programme ? On ne change pas une équipe qui gagne, on l’affûte en lui donnant des ailes. «Congo Na Paris» ce sera encore plus de culture dans tous ses aspects avec des expositions et tables rondes, de la gastronomie et de la musique, de l’humour et de la mode et l’entrepreneuriat en veux tu en voilà abordé dans ses différents aspects.

Congo Na Paris ce sont deux jours d’immersion dans la fine fleur des congolais qui innovent, creusent et réalisent, ceux qui ne se précipitent guère devant les micros tendus et dont par conséquent on ne soupçonne pas l’existence. Jusqu’à ce qu’ils acceptent la proposition de Charlotte Kalala créatrice de l’événement de venir qui exposer, qui discuter et qui encore se produire pour montrer la diversité de talents dont regorge la diaspora congolaise venue des provinces françaises, de Belgique et de Suisse pour se rencontrer, échanger et montrer également à ceux qui limitent la RDC à ses tragédies, à ses quelques musiciens emblématiques, qu’il y’a bien d’autres joyaux à explorer.

Congo Na Paris c'est l'occasion de vivre au rythme d'un Congo insoupçonné, le Congo qui crée, innove, s'enjaille sans ostentation. Click To Tweet

A l’image de sa fondatrice Charlotte Kalala,  «Congo Na Paris» est un lieu inspirant, éclectique, motivant et bienveillant. Oh non, je vous vois venir chers lecteurs adorés, je vous entends murmurer l’air mi figue, mi moqueur :“heu…elle va pas nous refaire le coup du génie congolais la Grace ?!” … Bah non, pas cette fois. Mais, je n’ai pas dis mon dernier mot.  SouRIRES ! Certes si ce sourire enchanteur de la fille de pasteur me rappelle la délicieuse et regretté Mpongo Love, c’est surtout sur des faits, une expérience, un vécu que je me base. Car modestie, humilité étant les mamelles de la majorité des femmes, ce n’est pas Charlotte Kalala qui rappellera à qui mieux-mieux qu’elle ne sort pas de partout et nulle part et qu’elle ne s’est pas levée un beau matin en décrétant qu’elle créerait un événement d’envergure à Paris. Pff ! Je me gausse. Ceci dit il faut avoir entendue son bouleversant témoignage de 2015 pour en prendre toute la mesure.

«Congo Na Paris» est le fruit d’un long parcours dont le principal élément déclencheur de changement survient en 2010 par le biais d’une chute transcendée en leçon à apprendre en 2011. Ensuite, il y’a le renouveau, le retour aux sources qui revenait sans cesse hanter sa mémoire et enfin la décision de faire. C’est ainsi que co-créant l’association « Busanga » (Perles, en Tshiluba) avec Noëlla Lumbala en 2012, Charlotte Mysha Misenga Kalala posait sans le savoir encore, les bases de la dynamique sise au cœur de «Congo Na Paris» une perle au services d’autres perles. Et si par miracle, je suis à Paris à ces dates là, je ne bouderais pas mon plaisir et croiserait les doigts pour avoir le bonheur de me faire croquer la frimousse par l’homme aux doigts en or Alain Kojélé mon roi de cœur 2017.

Pour plus d’informations –> www.congonaparis

Pour suivre l’aventure  –>  Facebook