Digitalement votre l’univers de Tchonté Silué blogueuse

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Du Cameroun des Trésors d’Afrik de l’entrepreneuse Fleur Nana Mengue, aux effluves ivoiriennes de Tchonté Silué il n’y a qu’un pas, que je franchis dans le cadre des entretiens au travers desquels, je vous présente à qui mieux mieux, tous ceux qui me font l’honneur de participer à l’édition 2017 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine.

Benjamine de la dream Team 2017, Tchonté Silué est la jeune fille aux livres, c’est à tout le moins ainsi que je l’appelle affectueusement. En effet, au cœur du blog Les chroniques de Tchonté, les livres sont le poumon du Centre Eulis dont elle est la fondatrice et directrice.

Avant toute chose, merci d’avoir accepté l’invitation à rejoindre l’équipe de la contribution digitale.  A ce propos, connaissiez-vous cette journée du 31 juillet, avant d’être contactée  ?

Non je ne connaissais pas la journée avant que tu ne me contactes.

A présent, dans le vif de notre entretien “découverte” de mademoiselle Tchonté Silué.

1/ Quand et pourquoi sont nées Les chroniques de Tchonté ? A qui s’adresse ce blog bilingue ?

“Les chroniques de Tchonté” est juste une continuité de mes deux précédents blogs: Méli-mélo d’une intello et ayelive.blogspot.com. Sur mon premier blog créé en 2012, je parlais de moi et partageais les nouvelles que j’écrivais. Puis j’ai eu envie de partager également les comptes-rendus des livres que je lisais. Ayelive est né ensuite lorsque je faisais mes études aux Etats Unis parce que j’avais envie d’écrire en anglais. Au début j’hésitais encore à avoir un blog en anglais uniquement ou dans les deux langues.

“Les chroniques de Tchonté” est d’abord parti de certains posts sur Facebook puis de vidéos sur Youtube avant de devenir un blog. J’avais envie d’avoir un site indépendant des plateformes de blog. Mon blog est bilingue parce que je le suis moi-même. Non seulement j’ai envie de partager avec mes amis qui communiquent dans l’une des deux langues, mais de plus il m’arrive parfois d’avoir plus envie d’écrire dans une langue plutôt que dans l’autre. Le blog est né en 2015 et s’addresse surtout aux jeunes Africains, ivoiriens en particulier, passionnés de lecture, de voyage, d’entrepreneuriat social et de developpement personnel.

2/ Comment se fait le choix des livres ou des sujets abordés ?

Le choix des livres ou des sujets se fait au feeling. Je n’ai pas d’agenda. J’essaie de ne pas écrire sous pression donc la plupart des sujets sont abordés de manière spontanée.

3/ Quelle a été la chronique la plus ardue à écrire ?

Je ne l’ai sûrement pas encore écrite. Ce qui est difficile en général, c’est de traduire les textes parce qu’on n’a pas forcément le même ressenti. Pour le moment je ne saurais dire qu’une chronique m’a donnée du fil à retordre parce qu’en général je laisse tomber si j’ai du mal à écrire sur le sujet.

4/ Un mot sur vos trois derniers coups de cœur de lecture africaine au féminin

Dur de choisir, j’aurais bien voulu en citer plus… Sans aucun ordre je dirais “Ségou, les murailles de terre” de Maryse Condé. Il est plein de suspense et nous ouvre les portes de différentes cultures Africaines avant l’esclavage et l’Islam. Une perle difficile à trouver et que j’ai envie de relire. Difficile de le lâcher une fois entamé. Ensuite “Le collier de paille” de Khadi Hane. Une intrusion dans la vie de la jeune femme moderne Sénégalaise sujette aux désirs de la chair et du cœur. Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie. Je pourrais citer tous les livres de l’auteur mais le dernier en particulier parce que je suis moi même une Americanah en quelque sorte…

5/ Dans l’idéal si vous aviez une baguette magique où voyez-vous votre blog l’année prochaine à la même date ?

Je verrais la branche vidéo un peu plus élaborée avec des interviews de passionnés de lecture et d’écrivains.

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6/ Parlons un peu du centre Eulis que vous avez créé en Cote d’Ivoire. Comment tout cela a commencé et où en êtes vous aujourd’hui?

Le Centre Eulis est situé à Yopougon Toits-Rouges, Abidjan. Il est né d’une envie d’entreprendre dans le social, de participer à l’éducation des futures générations et de partager ma passion pour le livre. L’idée d’une bibliothèque m’a été inspirée par le livre “Père riche, père pauvre” de Robert Kiyosaki. Je ne sais pas exactement quand est-ce que j’ai été sûre que je la matérialiserais mais les travaux ont duré environ deux mois et en Avril 2017 j’ouvrais les portes. Aujourd’hui avec les vacances scolaires on réfléchit à des stratégies pour amener les enfants à les passer en lecture.

7/ Comment vous aider avec ce projet de centre ? Quels sont vos besoins ? Comment peut-on vous contacter ? Et je pense à la fois aux personnes sur place et celles qui comme moi sont loin de votre pays.

On peut nous aider en nous envoyant des livres ou en choisissant d’offrir des abonnements aux enfants qui n’en ont pas les moyens. On a une préférence pour les livres jeunesse, des enfants du primaire au collège, mais tous les livres sont les bienvenus, langues étrangères comprises. Les abonnements sont à 1000 francs le mois ou 10000 francs l’année. On peut nous contacter sur la page Facebook du Centre Eulis ou par email à centreeulis@gmail.com

Merci jeune fille pour cette seconde causerie. Je vous connais tant et si bien chers lecteurs adorés, que je suggère à ceux qui se contentent de juger en vertu des apparences, d’éviter cette erreur avec Tchonté Silué au risque de manquer l’occasion de faire une belle rencontre. Lisez là Chroniques, visitez le centre via la page Facebook Eulis, et ensuite parlons-en !

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