Dibakana Mankessi sociologue, romancier, essayiste a été le tout premier roi de cœur de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, si vous avez manqué l’entretien qu’il a bien voulu m’accorder, je vous invite à la découvrir en cliquant ici : Dibakana Mankessi roi de coeur du 31 juillet 2015
Tout en ayant beaucoup appréciée son premier roman “On m’appelait Ascension Férié” paru aux éditions de l’Harmattan en 2006, j’étais restée sur ma faim jusqu’au coup de cœur pour son deuxième roman “La brève histoire de ma mère” publié aux Éditions Acoria en 2010. C’est parce que l’auteur met en scène dans ses deux ouvrages des héroïnes comme personnages clés que je l’avais choisi comme roi de cœur. En effet, Dibakana Mankessi est un des rares auteurs subsahariens a faire la part belle aux femmes africaines dans ses ouvrages. Il a l’art de se glisser dans la peau de ses héroïnes en narrant leurs destins particuliers.
Comme je l’espérais en fin de notre entretien, le jamais deux sans trois se vérifie puisque Dibakana Mankessi roi de cœur 2015 sera l’un des invités du So Art Café l’instant culturel qui aura lieu le 9 juin 2018 pour parler de son recueil de nouvelles « Atipo, mon mari » paru en avril 2018 (mais vouih, mais vouih, c’est tout chaud, tout frais) aux éditions La Doxa. Une fois de plus, l’auteur fait la part belle à l’éternel féminin. J’ai hâte de vivre ce moment. En attendant, voici de quoi nous mettre l’eau à la bouche.
Présentation de l’éditeur
Après son mariage « par procuration », une jeune femme s’aperçoit en rejoignant son époux à Paris que ce dernier n’est pas celui qu’elle a accepté d’épouser. « Atipo, mon mari », la nouvelle qui ouvre ce recueil, donne le ton. Tous les personnages sont écartelés entre leurs ambitions et les moyens de les satisfaire. Il en est ainsi de cet homme qui ne cesse de croiser des inconnus portant des chapeaux jaunes en se rendant à un rendez-vous important ; de ces deux étudiants africains qui, bien que vivant à Paris, se démènent pour dialoguer avec les divinités ancestrales afin d’aider Barack Obama à se faire élire ; de ce personnage qui, pour ne pas rater une émission de télévision, adopte des comportements qui l’installent dans le collimateur des services secrets français ; de ce jeune écrivain qui suscite l’émoi dans son pays pour y avoir publié le premier livre ou encore de cet homme qui accepte l’invitation à prendre le thé chez des voisins qu’il était en réalité loin de connaître.
A travers ces onze nouvelles, Dibakana Mankessi explore avec légèreté et finesse la complexité de la condition humaine, avec pour toile de fond les effets de la rencontre avec l’autre différent.
Pour rappel chers lecteurs adorés, le So art Café mon evénement parisien coup de coeur de 2018 est un rendez-vous de fin de semaine qui tous les deux mois permet aux parisiens d’aller à la rencontre d’artistes africains tous domaines confondus pour échanger autour d’un verre. En initiant ce rendez-vous, Marien Fauney Gombey avait dans l’idée de combler un manque de lieux proposant une transversalité des arts ainsi que la possibilité de faire de nouvelles rencontres. Au départ, le principe retenu avait été celui de l’afterwork du vendredi soir. Et puis, tout récemment cela a changé puisque, l’instant afro culturel du vendredi soir est transféré au samedi après midi pour un TeApero contraction du « Tea time » et de « l’Apero party » permet de joindre les deux.
Je ne sais pas si vous y serez, mais MOI je ne manquerais pour rien au monde, cette présentation du dernier ouvrage du roi de cœur. Nous aurons l’occasion de reparler de Dibakana Mankessi sur le blog, ainsi si nous ne nous voyons pas au So Art Cafe, retrouverons nous dans les commentaires pour échanger autour du roi de cœur ou du So Art Cafe.
Informations pratiques
Date: samedi 9 juin 2018
Adresse: 9 rue Daunou 75002 au Vendome Club
Metro: Opera
À 15h30
PAF 15 euros
Page Facebook : So art Cafe
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com