Au départ, je pensais que Parole aux femmes de Sélom Mensah blogueuse, journaliste et réalisatrice était un documentaire de type micro libre ouvert à des togolaises d’aujourd’hui pour parler d’elles sans fards, je n’y ai était pas du tout, parce qu’il s’agit plutôt d’une promenade poétique et militante que la réalisatrice explique en ses termes :
« Les femmes africaines ont une prestance et une beauté naturelle. La société et le monde ont tenté de les leur nier. A tort. Car moi, je les vois tous les jours. Elles me transpercent les yeux. Et je voulais, d’où l’usage de la vidéo, qu’elles transparaissent dans toutes leurs magnificences, leurs fiertés, leurs féminités. Donc, au-delà d’une voix, qu’elles portent, au nom de toutes les femmes, elles sont là, postées, présentes, incarnant les textes qu’elles énoncent. Je leur ai proposé plusieurs textes afin qu’elles choisissent ceux avec lesquels elles seraient plus à l’aise. Ces porte-voix, elles crient nos paroles, bien plus fort et haut que moi… ».
C’est sur Instagram que je lis et commente le compte d’une dénommée Chris Selom dont j’apprécie les textes très personnels dans lesquelles les questions sont aussi importantes que les suggestions ou illustrations qui les accompagne. Si je surfe sur son blog avec plaisir dès lors qu’elle nous y invite lors de publication de nouveaux articles, or, ce travail vidéo est sans commune mesure tant par la démarche, la vision que par le procédé narratif que d’aucuns ont trouvé un peu linéaire et répétitif parmi ceux d’entre vous appartenant à ma liste de bêta-testeurs.
Entre nous, cher.e.s lecteur.e.s adoré.e.s, je suis tombée en amour pour ce projet, cette démarche, ces textes, et bien que je reconnaissance l’inégalité des déclamations, le côté rudimentaire de la mise en scène, tout cela n’entache en rien la nature et l’objectif de ce documentaire qu’il me tardait de partager sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine.
Dès que j’ai compris de quoi il retournait, j’ai choisi d’écouter d’abord Paroles de femmes avant de regarder. Au final je les ai vu trois fois chacune, et je vais y retourner parce que comme pour les tableaux, il y’a encore des détails, des symboles comme le choix des décors, des costumes que je n’ai pas regardé et qui m’appellent maintenant que les textes sont entendus.
Partie 1 : émotion intense à l’écoute de “J’ai dis non à tonton”
Partie 2 : qui d’Olga ou d’Amélie m’a ému aux larmes ?
Pour plus d’informations sur l’univers de la créatrice ☛ Selomcrys.com
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com