[Combats solidaires] La honte doit changer de camp ! Lettre ouverte d’un collectif de 37 Sénégalaises contre le viol

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Découvrant l’information sur le journal en ligne Tract Quotidien, à la faveur d’une opportune mise à jour des actualités de l’écrivain Elgas accessoirement roi de pique de l’édition 2017 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, je ne pouvais faire à moins que de remarquer cette lettre ouverte d’un collectif de 37 Sénégalaises contre le viol postée le 9 mars 2018 pour dénoncer, remettre les pendules à l’heure et s’organiser pour que la honte change de camp.

Un coup d’œil sur les faits tels que relatés dans l’accroche de la TRIBUNE – Dénoncer, protéger, agir: nos devoirs collectifs contre le viol et les agressions sexuelles au Sénégal.

Le 09 mars 2018, au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, alors que plusieurs d’entre nous poursuivions nos réflexions sur les combats à mener et le chemin restant à parcourir, voici ce que Monsieur Songué, professeur de philosophie au lycée, affirmait à l’endroit des femmes sur le plateau de l’émission Jaakarlo: « Nous devrions porter plainte parce que vous faites tout pour que nous vous violons, et quand nous vous violons , nous allons en prison et vous qui avez tout fait pour qu’on vous viole, vous continuez à être libres. J’assume pleinement et entièrement ce que je dis, je coupe la poire en deux, le pauvre qui est tombé dans le panneau prendra 10 ans et celle qui a tout fait pour être violée continue à être libre. Même au sein de la maison, celle qu’on a violée, c’est celle qui a des formes généreuses ».

L’intégralité de l’appel  ☛  Collectif

Ne nous y trompons pas, prendre prétexte que les faits se déroulent au Sénégal, que le combat est lancé par des sénégalaises pour ne pas s’en mêler serait manquer un rendez-vous avec l’histoire.

Dès lors que faire pour les aider ?

Relayer par tous les moyens nécessaires l'appel du collectif de 37 Sénégalaises contre le viol pour que la honte change de camp. Click To Tweet

Opter pour la simplicité sans division de genre. Constituer une chaîne artisanale qui se repasse le seau d’une main à l’autre à l’instar de ce que nous ferions pour aider à éteindre un feu en attendant l’arrivée des pompiers. Joignant le geste à la parole, je récupère le seau des mains de Ousseynou Nar Gueye sémillant directeur de la publication et de la rédaction du quotidien qui ouvrant les colonnes de son journal au collectif démontre qu’il est contre cette aberration et tout contre celles qui se jettent dans l’arène. 

Accédez à l’appel et partagez le  ☛  Pour que la honte change de camp

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