[Blogueur collaborateur 2017] Eli Akue la transmission par les héritages

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Dans la famille de la Dream Team de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme africaine, après la cousine ivoirienne Tchonté Silué,  je demande le cousin Eli Akue à la barre pour notre ultime causerie autour de la TRANSMISSION, thème de l’édition 2017.

Afin que le futur apparaisse plus clairement, que le présent soit au diapason, chaque collaborateur a été invité à replonger dans son passé à la rencontre de quelques héritages au féminin. Prêts à partir en voyage au Togo chers lecteurs adorés ?

On y va !

1/ Évoquons d’abord vos racines africaines Eli. Quelles sont-elles ? Votre nom a t-il une signification particulière ?

Pour ce qui est de mes origines, je suis issu d’une famille originaire d’Aneho, ville du littoral située au sud du Togo. Mes aïeux ont vécu au Ghana car d’après l’histoire que m’ont conté mes parents, une partie du peuple d’Aneho aurait migré avant l’ère coloniale du Ghana vers l’actuel Togo. Le prénom Eli (à ne pas confondre avec le nom juif Elie de la Bible) est un diminutif de “Mawuli” qui signifie Dieu est présent.

2/ Physiquement, ressemblez vous à une figure féminine familiale ? Et pour ce qui est des traits de caractère : quel est celui que vous avez en commun avec la femme qui vous a élevé ?

Je porte quelques traits physiques qui renvoient à ma mère. Malheureusement quant à mon caractère je ne tiens pas d’elle beaucoup de choses, à part une certaine sensibilité.

3/ Passons aux habitudes : de quelle femme tenez-vous cette manie, cette routine qui vous accompagne encore aujourd’hui ?

On peut dire qu’en présence de mes proches j’ai cette vilaine habitude de charrier un peu. SouRIRES ! C’est un passe temps que je partage avec une de mes sœurs.

4/ Moins agréable maintenant : quel héritage indésirable, supprimeriez-vous tout de suite, si vous le pouviez ?

Ce coté un peu trop réfléchi qui fait manquer d’impulsion parfois.

5/ Pour finir, y’a t-il un héritage auquel nous n’avons pas pensé mais que vous souhaitez évoqué ?

Je parlerai de cette vieille coutume qui veut que le premier fils de ma famille porte le nom de son ascendant et que les noms soient attribués aux descendants selon un ordre bien établi. Et oui! Il y a des traditions qui ont la vie dure et celle-ci sans pour autant me gêner m’a l’air d’un jeu de chaise musicale.

Merci pour l’ensemble de ces savoureuses conversations Eli. Il me tarde de découvrir ce que proposera le blogueur en son antre en guise de partage de ce qu’il veut transmettre à son tour. Il vous faudra patienter jusqu’au 31 juillet pour le savoir chers lecteurs adorés.

En attendant, vos questions, témoignages et autres inspirations constructives sont toujours les bienvenues dans les commentaires.

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