La plume derrière Afromenista n’est pas une inconnue pour le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine. En effet, j’ai partagé ma trouvaille dans cet article En mode découverte: zoom sur la plateforme Afrofeminista. Pour ceux d’entre vous chers lecteurs adorés qui auraient loupé le coche. Je rembobine brièvement mais alors promis, très brièvement. SouRIRES ! 

Afrofeminista est une plateforme créée par Aichatou Ouattara juriste et blogueuse dans le but d’interroger la notion de genre à travers les expériences vécues par les femmes noires, dans l’optique également de questionner les différents obstacles auxquels elles sont encore confrontées, avec comme perspective d’ouvrir  la discussion sans s’ériger en donneuses de leçons.

Début 2017, je vous faisais également part dans cet article Black Women Rock sur radio M’boté émission afro-belge à suivre de mon enthousiasme pour ce programme dont l’objectif clairement affiché était d’encourager autant les jeunes filles que les femmes noires, les stimuler dans leur réflexion, parcours, développement et épanouissement. Malheureusement, cette émission co-animée par Aichatou Ouattara et Yvoire de Rosen s’est  arrêtée au bout de 6 épisodes. Sniff ! Il n’en demeure pas moins que ces derniers étant en ligne sur internet, je vous encourage à les regarder. Vous en avez déjà deux intégrés dans l’article , pour le reste il vous suffira de cliquez sur les liens pour voir la suite.

C’est désormais sans surprise, que vous comprenez pourquoi je souhaitais partager un texte publié sur Afrofeminista le 31 juillet 2016.

Le féminisme en Afrique est un sujet de discussion qui déchaîne les,passions sur le continent et dans la diaspora. Comme j’en parlais dans un précédent article intitulé « Le féminisme a-t-il sa raison d’être en Afrique subsaharienne ? » nombreux sont ceux qui considèrent que le féminisme est un instrument néocolonial contraire aux croyances religieuses et traditionnelles africaines, tandis que d’autres estiment que c’est une nécessité au regard des nombreuses oppressions et discriminations subies par les femmes africaines.

Dans ce débat, force est de constater que les voix les plus audibles sont souvent soit, celles des hommes africains qui considèrent que les femmes africaines n’ont pas besoin de s’émanciper et qu’elles s’accommodent parfaitement de leur sort, soit celles de féministes occidentales qui portent un regard maternaliste et misérabiliste sur les femmes africaines qu’elles veulent « sauver » de leur condition et tentent de leur imposer une vision universaliste du féminisme très éloignée des réalités des sociétés africaines.

Pour lire la suite  ☛ Afrofeminista