Le café littéraire “Regards de femmes” rendez-vous mensuel organisé par l’association Lingeer créée par Awa Sene Sarr Bis en partenariat avec l’Horloge du Sud & Turbulences Visuelles est un événement belge que j’aime suivre même de loin, surtout lorsqu’il me permet de découvrir de talentueuses plumes comme celle de Bwanga Pilipili reçue à l’occasion de la présentation de sa pièce de théâtre “Datcha Congo” évoquée en février dernier sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine.
La prochaine rencontre de l’association Lingeer ne contrevient guère à la règle puisqu’elle me met en présence de Francoise Thiry auteure de Sous le rideau la petite valise brune prochaine invitée du café littéraire qui se tiendra Vendredi 24 mai 2019 de 18h30 à 21h30.
Présentation de l’éditeur
En 1966, un Boeing de la Sabena en provenance de Bujumbura débarque à l’aéroport de Bruxelles une fillette de six ans, tenant à la main une petite valise brune, que réceptionne un « Monseigneur ». Celui-ci emmène l’enfant, « candidate » à l’adoption.
Soulever le rideau, ouvrir le cadenas de la petite valise brune, c’est parcourir un trajet singulier imbriquée dans une histoire collective longtemps remisée au placard, un secret d’État et d’Église : l’arrachement forcé des métis, ces enfants de la honte nés sous la colonisation belge à l’heure des indépendances.
Tout au long du récit, la part cachée de la narratrice interpelle sa part « licite » dans l’espoir qu’un jour les deux se rejoignent. Le lecteur suit la lente métamorphose de l’enfant et l’amputation de sa mémoire jusqu’à ce que son combat farouche contre l’oubli, ses efforts pour « recoller » ses moitiés éclatées débouchent sur la découverte de son étonnante identité.Une autofiction émouvante et lucide, qui nous montre à quel point une institution religieuse peut se placer au-dessus des lois et faire souffrir au nom d’une pseudo-morale dévoyée.
A propos de l’auteure
Née au Burundi à l’approche de l’Indépendance, d’une mère burundaise et d’un père belge « anonyme », Françoise Thiry, à l’âge de 6 ans, a été arrachée à sa famille maternelle par l’Église catholique pour être emmenée en Belgique et donnée en adoption.Licenciée en Pratique et Politique de Formation ainsi qu’en Sciences de l’Éducation, elle a été active dans l’action interculturelle et est aujourd’hui coordinatrice d’un Centre d’alphabétisation.
Lieu : l’Horloge du Sud à la rue du Trône 141, 1050 Ixelles.
Pour vous inscrire à l’événement sur Facebook –> Lingeer
Vous feriez une heureuse cher.e.s lecteur.e.s adoré.e.s, si connaissant ce rendez-vous, vous m’en parliez un peu histoire de me mettre l’eau à la bouche. Par ailleurs, si vous connaissez Francoise Thiry, que vous avez lu son ouvrage ou que le thème vous inspire quelques réflexions, je serais ravie d’échanger avec vous à ce sujet.
Je vous espère déjà dans les commentaires !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com
sujet intéressant dont on parle pas souvent.
Bonjour Anta,
En effet, il ne tient qu’à nous de le faire. Je vous ai envoyé un mail, tenez moi au courant.
A bientôt j’espère !