En tout cas, si ce n’était pas la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, j’aurais continué de croire que nous autres, on avait jamais rien créée ou seulement après les autres en copiant. Or que… C’est souvent même le contraire comme je l’ai appris avec les archives de la revue Awa qu’on peut consulter en ligne.
C’est à dire, quand j’ai vu le titre une revue féminine pionnière Sénégal 1964-1973 et la photo qui est là et aussi la photo de groupe que vous verrez sur leur site, je me dis mais comment ? Il y’a eu une exposition là dessus de novembre 2017 à janvier 2018 et on a manqué çà. En tout cas l’image là haut c’est la photo de la couverture d’AWA : la revue de la femme noire, le numéro de janvier 1965.
Bon ce que j’ai retenu qui est important c’est que :
- La revue la femme noire a été fondée à l’instigation de la journaliste Annette Mbaye d’Erneville en 1964 à Dakar. Revendiquant son indépendance, AWA a été produit au Sénégal entre 1964 et 1973 par un réseau de femmes africaines. La revue traitait des questions liées à la pensée critique, à l’engagement politique féminin, à la catégorie de femme intellectuelle, aux inégalités entre les sexes, à l’éducation et au divertissement en Afrique sub-saharienne.
- La numérisation des archives et l’exposition se sont déroulés dans le cadre d’un projet de recherche monté à l’université de Bristol (Royaume-uni) et l’université Paul Valéry-Montpellier III (France), en partenariat avec l’IFAN-CAD, les Archives du Sénégal et le Musée de la Femme-Henriette Bathily (Sénégal).
- Ce magazine a été numérisé par l’Institut Fondamental d’Afrique Noire-Cheikh Anta Diop (IFAN) à Dakar dans le cadre d’un projet intitulé Global Challenges et financé par l’Arts and Humanities Research Council (Royaume-Uni).
Pour accéder aux archives numérisées –> Revue Awa
Originaire du Congo-Brazzaville est dessinatrice, illustratrice et blogueuse à ses moments perdus. A son actif en tant que dessinatrice et illustratrice : des cartes, marques pages en vente sur sa boutique. Son violon d’Ingres ce sont les portraits.
ma mere doit connaitre je lui demanderai
Merci pour le commentaire Harry. Eh bien tenez nous au courant !