Anthony Mouyoungui et sa muse Charline Effah

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Après Guillaume, Benjamin, c’est à Anthony Mouyoungui doyen des collaborateurs au masculin que la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine de faire d’une pierre deux coups : se présenter et mettre en lumière  Charline Effah, femme inspirante s’il en est, puisqu’il en a fait son égérie africaine.

Journaliste depuis 1999, j’ai principalement exercé dans différents organes audiovisuels de Pointe-Noire au Congo. Depuis quelques années maintenant, j’ai mis entre parenthèse le volet audiovisuel pour me concentrer à la presse écrite et au web. A cet effet, j’écris des articles pour différents sites d’information (afriqueactualité.com ou mikiliweb.com) et des journaux (La Semaine Africaine notamment). J’ai également créé une page Facebook et deux blogs (‘’Le cahier d’Anthony’’ et ‘’Mon regard’’) dans lesquels, je fais ma lecture personnelle de l’actualité et de tout sujet qui suscite un quelque conque intérêt en moi. Je parle des faits de société, de politique, de culture et du sport. Pour illustrer mes articles, je fais appelle au talent d’un ami dessinateur. Ceci pour donner un aspect très particulier à ce que je fais ! Je collabore aussi avec Ziana TV, une web tv, et je suis aussi consultant pour Stad’Afric, une chaîne de télévision consacrée au sport africain.

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Son égérie africaine

Aussi loin que remonte ma mémoire, je ne me souviens pas avoir eu ce que l’on appelle ‘’une muse’’, une femme célèbre qui m’aurait inspiré d’une façon ou d’une autre. La femme qui m’inspire depuis que je suis sur terre est celle justement qui a rendu mon arrivée possible. Mais, n’étant pas célèbre, je ne pourrais pas parler d’elle ici. Il est vrai que les parcours de certaines femmes célèbre sont des modèles, des exemples à suivre pour les autres. C’est plus dans ce sens que les femmes célèbres ont eu un impact dans ma vie. Un parcours de vie exemplaire suscite en moi des envies de réussir, de me dépasser et de m’élever dans la vie.

C’est le cas de la femme célèbre, même si elle n’aime pas être qualifiée de la sorte, que je vais vous parler. Il s’agit de la gabonaise Charline Effah. Elle est écrivaine et entrepreneure. Je l’ai rencontrée il y a deux ans lors d’un événement culturel, la présentation des livres d’Eveline Mankou à Courbevoie (92). J’ai trouvé ses interventions très pertinentes et nous avons discuté. Depuis lors, j’ai appris à la connaître d’abord sur le plan littéraire avant de découvrir sa seconde facette, celle d’entrepreneure. Son univers littéraire, qui s’articule autour de l’être, de son existence et de ses rapports avec les autres, m’a énormément touché. J’ai été aussi touché par sa simplicité, sa détermination à réaliser les projets de sa vie (écriture et entreprise), sa force de caractère, son courage, sa discrétion, sa patience et son talent. Ambitieuse au sens noble du terme, elle mène de front ses deux carrières sans attirer les regards et sans faire du bruit. Ce qui est très important pour moi et dans la phase actuelle de ma vie, ce genre d’exemple a le don de me motiver, de me revigorer et de me permettre de continuer à garder espoir. C’est plus un exemple ou un modèle à suivre qu’une muse. C’est vrai qu’elle inspire aussi. Elle force l’admiration et c’est à ce titre que je parle d’elle ici. Par son parcours, elle se construit seule, elle représente pour moi un exemple pour les jeunes africaines. Auteure de deux romans, ‘’Percées et Chimères’’ en 2011 et ‘’N’être’’ en 2014, et de plusieurs nouvelles, elle dirige en même temps l’Institut Diadème spécialisé dans l’accompagnement à la Validation des Acquis de l’Expérience.

Sa page dédiée sur notre siteAnthony Mouyoungui

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