Lundi motivation après les élections ? Humm… Lundi inspiration au plus fort de la canicule ? Mouais, je vous sens bien sceptique chers lecteurs de France et de Navarre, ooo il n’y a pas que vous sur le blog de l à contester, protester et revendiquer. SouRIRES !
La semaine dernière le ton était à l’optimisme sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine. Ah ! Que de choses peuvent se produire en une semaine… Ceci étant dit, puisque inspiration et motivation ne se décrètent mais se cultivent, il faut sans cesse arroser ce que l’on a planté alors allons ne lésinons pas sur les efforts. . Pour ce qui est du contexte du choix de la citation du jour, bien que pas d’une gaieté folle, l’événement déclencheur est des plus inspirants.
Pour la petite histoire, depuis quelques jours la canicule sévit par chez nous et toutes les personnes fragiles sont surveillées de près, c’est avec tristesse que j’ai appris hier la disparition d’une femme remarquable, un esprit brillant, enthousiaste qui justement m’a inspiré le choix de la citation du jour. Je l’imagine éclatant de rire en secouant ses épaules, à l’idée que ce soit les mots de Mère Térésa qui me ramènent vers elle en pensée.
Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait.
Nul doute que mon amie philosophe aurait préférée l’inspiration d’un Souleymane Bachir Ndiaye, d’un Pascal ou d’un Kant, mais affable et curieuse elle aurait prête l’oreille faussement intéressée.
Ce que je comprends de cette pensée et qui me réconfortent à cet instant prévis, c’est que nous avons tous un rôle à jouer ici bas, aussi infime soit-il, que chaque geste, chaque action que nous posons a de la valeur. L’amie A.M a accumulé les gouttes tout le long de sa vie, je me suis abreuvée à quelques unes d’entre elles.
L’inspiration n’est pas un fleuve tranquille, il y’a des jours avec, des jours sans. Click To Tweet
Il vaut mieux les accepter tous les deux, le bon et le mauvais, sans chercher à minimiser l’impact de l’un au profit de l’autre, soit pour donner le change, soit sembler fort à tout prix ou pire encore pour donner l’illusion d’être détacher et revenu de tout. Pfff. Balivernes que tout çà.
Comment faire face à une perte non brutale et prévisible parce que l’oeuvre du temps simplement ? Comme pour d’autres chocs émotionnels inévitables, j’ai mis en place un certain nombre d’outils que j’utilise au cas par cas. Et là, je vais commencer par l’acceptation dans l’inversion, rien de plus simple, d’abord j’accepte tous les sentiments qui viennent avec la perte, je ne m’interdis pas de pleurer si çà me vient, bref, stop à la rétention émotionnelle sous prétexte de faire bien. Ensuite, j’inverse la vision en me mettant de l’autre coté du miroir, quelles sont les bénéfices de ce départ pour la personne concernée. Et enfin, je me trouve des souvenirs que je note dans sur des bouts de papier que je place dans un bocal transparent avec son nom écrit dessus. Et lorsqu’elle me manquera de trop, je puiserais dans mon bocal à souvenirs de quoi revivre intensément un moment précis. Comme d’habitude, mes petits trucs fonctionnent pour moi, et ne sont pas des recommandations à copier/coller sans adaptation.
Sur ce, chers lecteurs adorés, je vous remercie de toutes les gouttes que vous déversez sur la contribution, je vous souhaite un bon début de semaine !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com