Comme toujours pendant les préparatifs d’une nouvelle édition de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, les jours filent comme des flèches et Oh surprise, nous voilà déjà vendredi chers lecteurs adorés avec dans son cortège notre rituel musical. Yesss !
La diva Oum Kalthoum cède la place cette semaine à Joyce la douce perle congolaise, un petit bijou qui se transforme en majestueuse féline sur scène. Auteure, compositrice et interprète Afrobluehop, Joyce N’sana originaire de Brazzaville désormais résidente québécoise est une voix déjà évoquée sur le blog.
J’ai découvert son univers en 2015 grâce à la jolie Ma Mpony Michèle, que je devrais penser à remercier d’ailleurs. Depuis, nous suivons avec intérêt son parcours au pays des caribous. Le timbre cristallin de cette chanteuse contraste merveilleusement avec les brailleuses et autres amoureuses des trémolos et autres vibes sans fin, c’est un des Eléments qui me plaisent chez elle, la grâce dans la simplicité.
Le morceau qui va accompagner notre désormais mythique rituel du vendredi est Messo mani chanson interprétée en Ladi kongo, ma langue maternelle, c’est pour vous dire l’émotion qu’elle me procure. Taratata, voilà que j’anticipe déjà…. Donc disais-je Messo mani est sur la piste 14 de la playlist 2016 précédée par l’icone sud-africaine Miriam Makeba et suivie par la jeune pousse malienne Sikaa Sidi.
Nous voilà au moment que vous attendez tous : le cinéma intérieur. C’est parti pour 6: 50 d’évasion où chacun peut laisser voyager son imaginaire au gré de ses fantaisies.
Moi je suis prête et vous ? C’est parti !
Je plante le décor. Moungali III, Och de l’hôpital général. Une fillette au visage vénusien, le front irrémédiablement froncé dans un questionnement perpétuel, l’œil perçant, interrogateur attend sa grand-mère devant la parcelle. Ses outils sont prêts. Elle piaffe à l’idée de planter avec sa mamie. Et voilà qu’elle demande une fois de plus l’heure à sa mère qui la noierait bien volontiers mais qui stoïque répond tendrement “ma koko une minute de plus que quand tu me l’as demandé tout à l’heure. Ils arrivent bientôt.” Pour la faire venir plus vite, elle ferme les yeux et les imaginent toutes les deux, traçant, coupant, plantant en silence. Sentant la chaleur d’un baiser sur son front, reconnaissant les effluves citronnées, c’est le regard moqueur de sa grand-mère que ses yeux virent en premier.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ce fut un délicieux voyage dans le temps. Le thème de cette année laisse déjà son empreinte, puisque on a coutume de dire du côté de mes ancêtres, que “les morts ne sont pas morts”. Je convoque volontiers cet héritage que je fais mien.
Alors lecteurs adorés, qui me fera part de son cinéma intérieur ? Je ne lâche rien, laissez moi votre commentaire.
Pour en savoir plus sur l’artiste → www.joycensana.com/
En attendant bon week-end à tous et à lundi en forme et de bonne humeur si l’Univers le permet !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com