La pause du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine approche à grand pas, tandis que résonne la cloche de notre rendez-vous pour faire le plein d’inspiration. Lundi dernier, il était question d’une vieille corde à laquelle greffée une nouvelle. Or, c’est à une conversation sur Facebook que je dois le thème du jour illustré par ce proverbe africain que certains d’entre vous ont peut-être déjà entendu :
“Si tu portes un vieillard depuis l’aube et que le soir tu le traînes, il ne se souvient que d’avoir été traîné.”
Je n’ai pas pris part à la conversation sur Facebook, cependant j’avais promis de partager mon avis sur la question, d’où cet article et le choix de ce proverbe puisque à première vue l’attitude de ce vieillard ressemble fort à de l’ingratitude. On pourrait également y voir un symptôme de ce que génère souvent le grand age : le besoin de se plaindre. Non ? SouRIRES !
Plus sérieusement, dans les commentaires de ce sujet, j’ai bien vu que beaucoup de personnes semblaient être profondément blessées par l’absence de reconnaissance de leur entourage, collègues et amis. Je pense qu’en temps qu’être sociaux, le besoin de reconnaissance est tout ce qu’il y’a de plus normal et ne signifie pas comme j’ai pu le lire un manque de confiance en soi. Pour ma part, je pense que tout est une question d’équilibre et de choix.
Si vous avez le sentiment que dans votre foyer vous êtes passée du statut d’épouse et mère à celui de bonne à tout faire, que de mari et père aimant, vous n’êtes plus qu’un chéquier sur patte, si vous déplorez le mépris de vos collègues alors que vous êtes toujours êtes prêts à rendre service à tout le monde, si même dans l’association ou dans le club de sport, vous en faites toujours plus que les autres sans un merci, il serait peut-être intéressant de vous poser quelques questions afin de trouver des solutions pour mettre un peu dans vos relations. Non ?
Je ne crois pas aux solutions miracles qui conviendraient à tous, en revanche je crois au libre arbitre et au fait qu’à tout moment, nous avons le choix de la direction à donner à nos relations. Lorsque par le passé, j’ai été confrontée à ce genre de sentiment d’ingratitude, voici ce que j’ai mis en place pour retrouver l’équilibre. D’abord j’ai mis à plat et par écrit tous les faits, pas mes sentiments, les faits et rien que les faits, ensuite, j’ai accepté ma part de responsabilité, enfin j’ai progressivement changé les éléments qui causaient le déséquilibre dans les relations visées.
Aujourd’hui tout va bien, je privilégie les relations dans lesquelles, chacun est libre de donner, de recevoir, d’accepter ou de refuser. A l’approche de la fin de nos festivités pour mettre en lumière les femmes africaines inspirantes, je renouvelle ma reconnaissance à tous les participants de l’édition 2016.
J’espère que tout cela vous inspirera pour la semaine, bon lundi et à vous retrouver mercredi si l’Univers le permet !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com