Vendredi marque le rendez-vous musical de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine autour de notre compilation 2018 composée de  31 chansons interprétées exclusivement par des divas choisies par le réseau de nos fidèles sur Whatsapp. Vendredi dernier, la délectable voix de la sénégalaise Julia Sarr nous a envoûté avec la version acoustique de sa chanson Daraludul. Nouvelle semaine, nouveau pays, nouvelle divette, nouveau titre avec Almok l’exquise togolaise dont la chanson Etoukpé sise piste 10 de la playlist 2018 va nous accompagner pour le cinéma intérieur qui consiste à devenir le réalisateur d’un film pendant la durée de la chanson, l’idée étant de se laisser inspirer par la musique sans restriction de lieu, de temps ou de formes. Mais avant quelques mots sur Almok que je ne connaissais pas avant le tri des propositions. Oups !

Bio express : C’est par les louanges que la jeune Edem fait ses premières armes en matière de chant avec son groupe musical Angels Voice. Auteure, compositrice, ses ambitions la porteront vers ceux qui lui ouvriront les portes des studios et du label Fanga Music qui la signe. Edem devient Almok et en mars 2011 le Togo découvre grâce au le single “le Mariage” celle qui est devenu depuis, l’incontournable “babe” de l’afro R&b.

Pour le cinéma intérieur du jour,  je plante le décor – 24 décembre 2012.

Nous sommes 12, comme les chandeliers, les apôtres ou les salopards, douze à prendre le départ de ce pèlerinage dont l’ultime récompense devrait être la réponse à nos prières. La parité n’étant pas en rendez-vous, le grand manitou nous invite à choisir nos binômes.

Deux personnes s’approchent de moi en même temps, à ma gauche, une robuste campagnarde, visage mal dégrossi, pagne à l’hygiène douteuse, mais regard franc et poigne de main ferme ; à ma droite un échalas fier comme Artaban, sourire enjôleur, regard fuyant, et poigne molle et poisseuse.

Les jeux sont faits rien ne va plus. Pour marquer mon choix, j’offre à Adjowa mon second sac à dos à peine empli pour qu’elle y case le restant de ses provisions.

Le parcours n’est pas de tout repos. Sur le chemin d’Atakpamé le silence est notre seul compagne. A partir d’Adeta l’envie de confidence plus forte que la pudeur délie nos langues et l’enfer de la traversée du plateau de Dayes nous semble moins long en chansons.

Enfin à Kpalimé, nous profitons de la vue de Danyi Elavanyo en échangeons nos vœux !

Bonne santé chère sœur !

Pas des plus joyeux mon cinéma du jour M’enfin, il faut se laisser surprendre par les muses et respecter leurs messages, n’est-ce-pas chers lecteurs adorés ?  Ben vouih, ce n’est pas moi qui écrit, je ne fais que taper ce que les esprits me soufflent. SouRIRES ! Blague à part, que vous a inspiré Almok et son tonitruant Etoukpé ?

En attendant de le découvrir, bon week-end à tous et gare à la déshydratation en ces temps de canicule, et à vous revoir lundi si l’Univers me prête vie !