Nous voici à l’avant dernière étape du déploiement présentant les muses de l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine avec Soro Adja Mariam éditrice jeunesse en Côte d’Ivoire.
Si vous découvrez notre univers par cet article, et que vous ignorez tout de ce que que représente pour moi les muses, un article dédié vous en explique le concept ☛ la raison d’être des muses
Pour le dire rapidement, une muse présente dans notre galerie est une femme africaine qui d’une manière ou d’une autre a influencé mon parcours à un moment clé, à moins qu’il ne s’agisse d’une égérie positive et permanente à laquelle je me réfère.
Place à la muse Soro Adja Mariam
Ce que je sais d’elle : Licenciée en Audit et contrôle de Gestion puis un Master en Finance et Comptabilité, Soro Adja Mariam a travaillé quelques années dans l’audit interne dans une micro finance, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat en ouvrant sa propre maison d’édition Voyelles spécialisé dans la jeunesse. La littérature est une passion d’enfance, si bien qu’en tournant le dos à une branche qui ne l’intéressait guère mais qui rassurait ses parents en terme de débouchés, Soro Adja Mariam n’a fait que choisir de réaliser son rêve . Par ailleurs, notre muse est également connue sous le nom de Stella Sanogoh en tant qu’auteure du recueil de nouvelles “Si je te disais”.
Comment l’ai-je découvert ? : Par l’entremise de la dessinatrice Caroline Kiminou qui en future maman recherche ardemment des ouvrages jeunesse valorisant mettant en scène des enfants afro-descendants.
L’innovation que je retiens : Elle est double en ce sens que déjà les Éditions Voyelles s’est donné pour mission de transmettre aux jeunes générations africaines leur héritage culturel, en leur proposant des des contenus auxquels elles peuvent s’identifier et qui leur permettent de découvrir les civilisations anciennes africaines. Les moyens pour le faire sont très divers et c’est en cela que la démarche de Soro Adja Mariam est également novatrice. Les produits des Editions Voyelles vont de la littérature jeunesse, au magazine jeunesse en passant par l’animation et le jeu. Le must se situant pour moi dans la création d’un webzine accessible à tous les enfants qui s’appelle La Récré et y trouverez des jeux, des contes, des devinettes, de l’animation, des quiz.
Les propos que je retiens comme reflet d’une partie de sa vision :
Les africains lisent bien plus qu’avant. Sur leur téléphone, sur leurs tablettes, leurs ordinateurs, ils lisent. Pour nous éditeurs, c’est un acquis. Maintenant, le challenge est de leur proposer des contenus à réelle valeur ajoutée adaptés à leurs nouvelles habitudes de lecture, notamment le numérique.
Visiter le site des Editions ☛Voyelles
Un tour sur le webzine ☛ Larecre
Dites-moi tout chers lecteurs adorés connaissiez-vous la muse Soro Adja Mariam, voire son alter ego l’auteure ou encore les éditions Voyelles ? Que pensez-vous de son parcours et sa démarche pour la littérature jeunesse africaine ? A vous lire dans les commentaires !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com
Je découvre votre article et j’en suis autant surprise qu’honorée.
Merci pour ces mots qui m’encouragent au plus haut point.
Vous faites un beau travail.
Bonne continuation !
C’est toujours agréable d’avoir un feedback, merci à vous chère muse pour toute cette énergie déployée auprès de ceux qui sont notre avenir. Tous mes vœux pour l’année 2019 !
Au plaisir !