Waris Dirie !? Ce nom ne m’était pas inconnu, pourtant, j’ignorais tout de l’histoire et du parcours de cette écrivaine, mannequin, actrice et ambassadrice de l’ONU née en en Somalie. Je suis gré à Rebecca Di Giusto reine de cœur 2015 de m’avoir permis de mieux la connaitre. Comment ne pas être admirative du destin de cette femme qui a fuit un mariage forcé à treize, qui a survécut malgré son abandon à Londres par un oncle diplomate qui l’avait séquestrée et exploitée des années durant comme domestique, et qui a su transformé une opportunité de poser en profession. Mieux encore, une fois sous la lumière en tant que mannequin et actrice, Waris Dirie a profité de son statut pour dénoncer les maltraitances faites aux femmes en témoignant de sa propre histoire dans le livre Fleur du désert publié en 1998 et adapté au cinéma en 2009. Parce qu’elle n’a eu de cesse de dénoncer son excision et les mutilations sexuelles subies encore par des millions de fillettes dans certains pays africains, elle a acceptée de devenir « ambassadrice de bonne volonté » de l’ONU contre les mutilations génitales féminines jusqu’en 2003, depuis Waris Dirie poursuit ce combat à sa manière et à travers sa fondation notamment en ouvrant un centre médical à Berlin pour soigner les victimes de mutilations génitales féminines.
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com
En contribution à votre article : plasticienne engagée, j’ai réalisé une oeuvre sur le sujet des mutilations sexuelles intitulée « Infibulation », que j’ai pu présenter à 400 lycéens français pour la Journée des Femmes 2018. Le dialogue fut incroyable avec des élèves qui découvraient cette pratique barbare.
Quand l’art permet de parler directement des MGF et d’ouvrir le débat. Nous avons d’ailleurs parlé de “Fleur du désert”. Des jeunes avaient vu le film.
A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/blog-page.html
Mais aussi une oeuvre plus pudique intitulée « Noli me tangere » sur l’inviolabilité du corps de la femme : https://1011-art.blogspot.fr/p/noli-me-tangere.html
Merci pour ce complément d’informations, c’est toujours intéressant de partager des interprétations et démarches différentes. Par ailleurs, j’aurais aimé entendre les réflexions des adolescents ayant vus le film.
Bonne continuation et bravo pour la créativité !