Sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine, Vendredi rime depuis trois ans avec parenthèse musicale. Je vous propose de passer de la chanson d’ouverture de la playlist 2018 à la dernière. Aussi, après le revigorant duo Charlotte Dipanda-Yemi Alade célébrant les joies de la sororité tout en réunissant le Cameroun et le Nigéria, nous resterons sur la rive du Nigéria en compagnie de la chanteuse Nneka dont je le confesse j’ignorais l’existence. Douce joie que celle de cette aventure qui me permet à chaque édition d’agrandir la liste des talentueuses voix de nos divas.
La chanson Viva Africa véritable cri du cœur clôture notre compilation avec le secret espoir d'une émulation contagieuse comme celle que nous ressentons à chaque fois que nous trouvons un écho à notre vision. Click To Tweet
Ce que j’ai appris sur Nneka : née au Nigeria dans la région du Delta, d’une mère allemande et d’un père nigérian. Elle connaît ses premiers succès musicaux aux débuts des années 2000 après s’être installée en Allemagne. Dans son quatrième album, My Fairy Tales, mélange de soul, de reggae et de hip-hop, Nneka dénonce la corruption qui sévit dans son pays d’origine, la violence de Boko Haram et se fait la porte-voix des souffrances féminines.
Si c’est votre première visite sur notre blog, un bref rappel concernant cette rubrique musicale. Le 21 juin dernier à l’occasion de la fête de la musique, la playlist collégiale de la contribution a été mise en ligne sur le site. Elle comprend 31 chansons interprétées exclusivement par des voix féminines africaines et pour les mieux faire connaitre ou redécouvrir, nous mettons en lumière un morceau tous les vendredi en nous appuyant sur un jeu de visualisation baptisé “le cinéma intérieur” qui consiste à devenir le réalisateur d’un film pendant la durée de la chanson, l’idée étant de se laisser inspirer par la musique sans restriction de lieu, de temps ou de formes.
Prêts pour le cinéma intérieur lecteurs adorés ?
Je me lance et je plante le décor.
Dans un coin de classe de l’école pilote que je fréquente depuis 2 ans dans le quartier de l’OCH de Brazzaville, feignant de remplir une copie déjà terminée, je griffonne quelques mots sur une feuille la roule en boule, puis improvisant une remise en ordre aux deux boules qui me servent de couettes, je la catapulte vers son destinataire.
Le geste a t-il été remarqué ? Un coup d’œil discret à gauche, devant, derrière ne me signale rien d’autre que le gouffre infini de l’ennui. Tous planchent, les uns griffonnent frénétiquement, tantôt avec un sourire qui ouvre aux cieux, tantôt avec une grimace qui flirte avec les portes de l’enfer.
A l’autre extrémité de la classe, hanté par le même désir d’évasion mon complice en culotte courte plie, déplie, souffle et fait voler un avion en papier.
Parlons bas dit la missive qui sonne l’heure opportune.
Comme un seul homme, nous rangeons nos affaires et le temps de dire ouf, notre duo est planté devant le cerbère de la classe C4-45. Si hypocrites que même Tartufe en aurait rougi, nous plongeons de candides regards dans l’œil moqueur de Monsieur Ngando.
– Encore vous deux le petit génie en couette et le savant capricieux murmure t-il en parcourant nos feuillets un sourire narquois au coin des lèvres.
– Quelle faute ai-je bien pu commettre pour hériter de vous surenchérit-il simulant une agonie, tout en passant stupéfait d’une copie à l’autre.
De guère lasse, et dans le fond bien fier de nous, Ngando le cerbère nous escorte vers la sortie en nous agrippant par le col, histoire de ne pas perdre toute autorité dans sa classe.
A nous la journée au creux de l’entonnoir magique dans lequel entre deux verres de grenadine, une partie de billes, nous inventons, expérimentons et déclamons au gré de nos avancées.
Parlons bas et agissons !
Viva Africa !
OUPS ! Me suis encore oubliée chers lecteurs adorés… Moi qui ne rêve que de brièveté. Pfff ! C’est pas gagné ! SouRIRES !
Avez-vous pu faire plus succinct ou êtes-vous également friands de débordements ? Vous connaissez la fameuse blague attribué à un boucher et qui a une barbe ? J’en ai un peu plus madame, je vous la mets quand même ? Bon d’accord, je sors. Revenons à nos moutons.
Que vous ont inspiré les vers frondeurs de la boudeuse Nneka ? A vous relire dans les commentaires !
En attendant profitez bien de votre week-end et à lundi en forme et de bonne humeur si l’Univers le permet !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com