Voyages, voyages… On ne s’arrête jamais sur la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, comme tous les vendredi, je vous propose de commencer la journée avec une voix africaine. Après le gospel congolais de L’or Mbongo la semaine dernière, voici venir ou revenir la gracieuse Mayra Andrade.

Pour les plus anciens lecteurs, ce seront des retrouvailles, puisque la chanteuse cap-verdienne est présente sur le blog depuis le début de notre aventure digitale. Vous pourrez en cliquant sur cet article Mayra Andrade au Black summer festival de Paris écouter deux morceaux très différents de cette éclectique artiste cosmopolite née à Cuba, grandie au Cap-Vert, au Sénégal, et qui emporte sa voix un peu partout de Paris à Lisbonne en passant par l’Allemagne, l’Angleterre, l’Amérique latine et retour au Cap-Vert.

C’est aux quelques parisiens qui originaires de l’Angola, qui du Mozambique et du Cap-Vert, que je dois toutes mes découvertes musicale lusophones.

Comme une madeleine de Proust, la voix de Mayra Andrade convoque des fantômes du passé. Click To Tweet

Il en va ainsi de la chanson “Dispidida” qui figure dans la playlist 2016 au numéro 21 entre Ester Rada et Rokia Traoré. C’est un air entraînant qui me renvoie à une farandole teintée d’une triste gaieté.

Comme tous les vendredi, je vous propose de tout oublier l’espace de la chanson du jour, de choisir une destination dans laquelle Dispidida n’existera que pour vous. Ce matin, j’opte pour une régression totale.

Je plante le décor : la cour de Ouenzé Madzanza à Brazzaville, j’ai 5 ans. En vacances chez nos grands-parents, entre saut à l’élastique, dzango et billes, cris d’effrois et rires raisonnent devant les combats de ventre de pépé Loubienga avant de faire place à l’enchantement des mots contés de mamie Madieta. 

Naaah, la chanson est déjà fini. Les fantômes s’en vont…. Et vous chers lecteurs, comment allez-vous accommoder Dispidida ?

Pour en savoir plus sur l’artiste → mayra-andrade.com/