Chers lecteurs, voici que sonne l’heure de l’interlude musical du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine.
Comme à l’accoutumé, je puise dans la compilation de nos voix féminines de l’édition 2016 pour vous offrir une parenthèse matinale enchantée.
Aujourd’hui l’explosive israélo-éthiopienne Ester Rada succède à l’impétueuse ivoirienne Dobet Ngahoré qui nous accompagnait la semaine dernière.
Auteure, compositrice, chanteuse Ester Rada est présente sur nos pages depuis la création de cet espace. Dès juin 2015, je vous la présentais dans cet article Ester Rada et son ethiojazz aux festivals jazz de Paris et Vienne dans lequel vous retrouverez trois vidéos : life happens titre phare de son E.P éponyme un clip d’une créativité époustouflante, Sinnerman une reprise du classique de Nina Simone tellement personnalisé qu’il en devient un titre à part entière, et, Save a little love for me avec le club des Belugas un joli moment enveloppé dans un écrin. L’année suivante dans cet autre article Ester Rada au Palais Longchamp le 25 juillet 2016, je m’extasiais une fois de plus sur son talent avec en support vidéo une bouillante prestation en plein air.
L'univers musical éclectique d'Ester Rada est un diamant inclassable et éternel. Click To TweetIt’s on you, Monsters, Cry for me, Anything from you, could it be, no more, sorries sont autant d’univers différents et lui accoler une étiquette serait perdre l’occasion d’être surpris par sa créativité.
Dans la playlist 2016, Ester Rada se trouve entre l’ivoirienne Josey et la cap-verdienne Mayra Andrade, c’est un entourage très tonique qui donne la patate. Pour la petite histoire, Nanu Ney est une reprise du chanteur éthiopien Muluken Mellesse.
Le rituel du vendredi est une invitation à l’imaginaire. Je vous propose de nous ancrer dans le moment présentant le temps de la chanson, en créant chacun le film personnel qui impulsera l’énergie de la journée.
Je plante le décor de mon scénario du jour. Ngabé dans les années 1890, je traverse l’espace temps pour revêtir les habits de la reine Ngalifourou (Ngalifulu) du Royaume Teke et le temps de la chanson, mon second mari l’Onkoo Ngaywo et moi partageons une danse autour du feu, le totem dont je suis la gardienne nous permet de sceller l’immortalité de l’union de nos âmes.
Je ne sais pas pour vous, mais chez moi les trois minutes sont passées trop vite à mon gout. Vers quelles destinations vous entraînent votre scénario de ce vendredi chers lecteurs ?
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com