Youpiiii c’est vendredi, et sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine à la place des raviolis, place aux voix jolies de la playlist. La semaine dernière nous voguions en terre malgache emportées par les polyphonies des sirènes du trio Tiharea. Autre semaine, autre univers toujours extrait de notre compilation de l’édition 2018, j’ai le plaisir chers lecteurs adorés de vous conduire en terre de rumba en compagnie de la sensuelle Laurette la perle. Totalement inconnue pour moi avant la sélection de cette année, Laurette la perle a été plébiscitée pour deux rumbas en piste 8 avec Baudelaire Kuyena mon choix du jour et en piste 20 avec Love story. Depuis je le confesse, la voluptueuse perle a charmé mes oreilles, j’adore, j’adhère.

Bio express :  Née à Kinshasa, Laurette la perle fait ses armes dès 8 ans dans la chorale de musique classique d’une paroisse. Après un passage dans un groupe de quartier “The poets of Lord”, Laurette La perle crée son propre groupe “Effo perso”. Elle se met à écrire et à composer des mélodies qui mixent des sons venus d’ailleurs à la rumba urbaine congolaise. Etoile montante Laurette la perle s’est fait connaître du grand public grâce aux titres “Sans retour” et “Femme amoureuse”.

Quand résonne les premières notes de la rumba Baudelaire Kuyena, les poils se hérissent puis la voix de Laurette La perle nous enchante au fil de la mélodie. Vous dansez ? Click To Tweet

Mon cinéma intérieur : je plante le décor – Érythrée 1999 je me glisse dans la peau d’une cavalière prénommée Awate. 

Avec mes compagnes de jeux Senait, Fnan et Arsema nous formons le cercle des 4 irréductibles. Cela fait plus de six mois que  nous entraînons nos Dongala à la traversée du Soudan vers le Tchad. Bien qu’ayant une robe unique, nos montures sont toutes tachetées de grandes marques blanches sur la tête, sous le ventre et possède cet œil bleu qui vous darde amoureusement après que crinières et queues nous ayons peignés. Au sein de cette nuit de pleine lune, l’écho de Laurette la perle ponctue notre promenade, alternant nos montures Senait, Fnan, Arsema et moi intensifions le galop lorsque la boussole indique le point d’arrivée. L’an 2000, nous y sommes : le siècle a deux heures et nous l’accueillons haletantes, complices, euphoriques.    

Il n’y a pas à dire, la rumba congolaise qu’elle soit à deux ou à quatre temps me fera toujours voyager. Et vous chers lecteurs adorés, vers quelles contrées la belle Laurette La Perle vous a t-elle conduit  ?