Vendredi playlist femme africaine : Angélique Kidjo

Allez, j’arrête de pleurnicher, il sera toujours de temps de revenir ici et là sur les coups de cœur de l’édition 2016, en attendant soyons au présent totalement pour en profiter au maximum. Saluons la vaillante Angélique Kidjo dont la version de Malaika placée dans la playlist sur la piste 4 entre la sénégalaise Myrma et son Lima Donal et feu la diva Cesaria Evora avec son langoureux Besame Mucho.

Angelique Kidjo sussure ses nakupenda avec une douceur teintée de force qui m'émoustille Click To Tweet

A l’origine choix de Rossita Sambu Buffa notre afro-italienne de l’édition 2016, je suis tombée en amour de la version de la belle Angélique qui tout en restant fidèle à la vibration originelle, y met une emphase toute personnelle alternant le murmure, le cri, les sourires, et clins d’œil bref une variété d’humeur plus proche de l’amoureuse déclarant sa flamme à son pied gauche, que de la mère dévouée chantant son amour à son petit bout de chou.

C’est une des rares fois où notre temps de cinéma intérieur sera aussi court. Quand on a pris l’habitude de longs moments d’extases, cela perturbe forcement de passer à un moindre régime. Courage lecteurs adorés. C’est un challenge qu’il nous faut relever.

Comment faire son cinéma intérieur avec Malaika par Angélique Kidjo en trois minutes trente ? Click To Tweet

Cap ou pas cap ? Je dis cap et je le plante le décor.

Quelque part au Burkina Faso dans les environs de Bobo-Dioualasso où Salomon et moi avons décidé de passer la seule semaine sans engagement impératif pour l’un comme pour l’autre. Jusqu’ici à l’exception de mon père passer plus de trois jours consécutifs avec quiconque était le maximum, avant que l’ennui ne me guette, que je me sente étouffée et que je ne prenne la poudre d’escampette pour goûter aux joies de la solitude.  

Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange.  

Effet de l’age, simple coïncidence ou concordance de besoins, la semaine s’est écoulée comme par enchantement le temps de la chanson ? Entre l’amour sur les dunes de sable, les promenades à dos de dromadaire, les randonnées méditatives, nul besoin de justifier un silence, quémander un moment pour soi. 

Le retour se fait tout aussi naturellement sans mine renfrognée, ni regard soupçonneux, puisque nos rituels divers et variés nous aident à exorciser les inévitables griffes du cœur, les relents de possessivité qui sans crier gare surgissent en rappel d’un abandon d’antan. Et puis, et puis, il y’a cette paix intérieure.  

Nakupenda Malaika…

 

Oups ! 

Fin de romance, adieu Salomon, adieu oasis verdoyante de Banfora, adieu Angélique Kidjo.

Et vous chers lecteurs adorés q’avez-vous fait de ce votre cinéma intérieur ? Allez quoi, soyez courageux, un peu de fiction matinée de pseudo réalité et voilà le travail.

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