Depuis la création de ce site, depuis que la rubrique des combats solidaires y est présente, à chaque article, à chaque poste en lien avec les viols quotidiens perpétrés au Kivu ou les enlèvements au Nigeria, Cameroun ou au Mali, je n’ai eu de cesse de dire, d’écrire que nous ne devions pas céder à l’impuissance, que même un bout d’article, un tweet ou quoi que soit qui parle de ces atrocités est un acte de combat.
Pourtant à intervalles réguliers, le doute m’assaille.
Des visages me hantent. Le jour, la nuit, je ne sais plus.
C’est toujours un cauchemar.
Comme celui-ci.
Exsangue, et muette, cette fillette de douze ans n’est déjà plus qu’un corps inanimé tandis que j’approche, ses bras lacérés sont froids pourtant j’entends son cœur battre sur le mien, quand elle soulève enfin sa tête, ce regard terne vide de sens s’illumine un instant ne m’oublie pas murmure la voix dans un souffle.
Ne m’oublie pas !

Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com