Le concept R.S.R « Réseautage Solidaire et Réciproque » est un mélange du passé et du présent, de tradition et de modernité. Je m’explique. Le terme réseauter est un mot moderne, cependant sa pratique est vieille comme le monde, elle emprunte différents mots selon les cultures et les époques, sans que son fonctionnement ne diffère de beaucoup. En parlant de tradition, je fais référence à mon expérience personnelle, celle d’une petite fille congolaise, moi Grace Bailhache qui a appris à réseauter à Ouenzé, en écoutant, en regardant et en échangeant avec ses grands parents maternels, pépé Loubienga qui était pasteur et mamie Madieta qui était commerçante. Tout est vieux ici bas, pour peu que l’on prenne la peine de ne pas se laisser impressionner par les nouveaux habillages ou les mots d’une langue étrangère.

Le réseautage est le fait de rechercher de nouveaux contacts afin de construire des relations à long terme. Aujourd’hui on en parle surtout dans le domaine professionnel, mais comme je le disais plus haut, c’est un fonctionnement qui a toute sa place dans la vie sociale courante. Ces relations peuvent emprunter diverses formes selon l’objectif de base que chacun se fixe, ainsi il pourra s’agir : d’échanges de savoir faire, d’informations, d’accès à un carnet d’adresses, de mutuelle ou d’épargne collective (tontine). C’est là que réside le mélange du passé et du présent, car aujourd’hui, les nouvelles technologies facilitent ce genre d’échanges, pour peu, et c’est la condition “sine qua none” qu’un élément INDISPENSABLE soit présent  j’ai nommé : LA CONFIANCE. Or la confiance ne se décrète pas, elle se créée et se consolide.

Une fois fait le bilan de toutes les associations, clubs d’investissement et autres fédérations dont j’ai été membres, je me suis rendue compte que le réseautage vraiment efficace c’est à dire celui qui permet à chaque participant d’y trouver son compte, est celui qui intègre dès le départ les notions de solidarité et de réciprocité. Je donne et je reçois, je ne reçois pas forcément de la personne à laquelle je donne puisque cela dépend des demandes, mais je reçois toujours parce que la solidarité se met en place à cet effet. Et c’est précisément ce que je souhaite tenter dans le cadre de l’après 31 juillet avec la Journée Internationale de la Femme Africaine pour que cette célébration ne soit pas qu’une coquille vide.

Selon les demandes, un rendez-vous sera organisé en ligne pour présenter directement le concept du « Réseautage Solidaire et Réciproque », si vous êtes intéressée, envoyez-moi un mail avec la mention RSR, je vous contacterais pour un échange avant de vous faire parvenir un formulaire à remplir afin de vous ajouter à la liste.

Demain place aux hommes et leurs implications possible avec des articles consacrés à la rubrique Au masculin de la Journée Internationale de la Femme Africaine.