C’est toujours un plaisir pour moi de suivre “mes reines” , ces femmes qui m’inspirent, à la fois sur leur espace mais aussi ailleurs lorsqu’elles ont la chance d’être sollicitées par d’autres en général cela me permet de mieux les connaitre et de découvrir d’autres facettes de leurs personnalités et de leur travail. J’étais aux anges en découvrant que Marie-Line Tapé une reine de cœur de l’édition 2015 de la Journée Internationale de la Femme Africaine avait publié un texte dans le magazine bilingue Ayiba sous le titre Journal afropolitan : vie au Maroc de la perspective d’une ivoirienne. Je vous propose de découvrir le début du texte de Marie-Line ici, et j’espère qu’il donnera envie de foncer lire la suite sur Ayiba Magazine. J’ouvre une parenthèse pour placer un mot sur ce portail. De vous à moi, Ayiba est un très beau magazine qui fait la part belle à une jeunesse africaine qui crée, expérimente, voyage et innove. Bon d’accord, ce sont souvent des anglophones qui sont mis en avant, mais je ne crois pas que ce soit pour écarter les francophones, je pense qu’il faudrait que l’on soit plus proactif, et qu’on prenne l’initiative d’aller au devant de ce genre de magazine, car même s’ils ont la volonté, ils ne peuvent avoir leurs radars partout, alors si vous trouvez que vous correspondez à la ligne éditoriale que je viens de décrire, n’hésitez pas à les contacter. Pour revenir à l’article de ma reine de cœur, je pense que le témoignage de Marie-Line Tapé est important et très bien construit. D’abord elle nous dit qui elle est, d’où elle vient, quel genre d’environnement l’a vu grandir, ensuite, elle nous explique son choix, pourquoi le Maroc, comment elle voit ce pays, et enfin elle illustre sur différents thèmes pourquoi ce n’est pas aussi simple, d’être une jeune femme, africaine, étudiante dans ce pays. Certes, tout cela est très subjectif, cela reste son expérience à un instant “T” dans une ville précise, cependant, ayant souvent entendu, pas lu, mais entendu des récits identiques sur certains thèmes, je pense qu’il est important que cette parole circule, que les filles qui feront ce choix à l’avenir soit mieux armées psychologiquement et physiquement à ce qui les attend.
Extrait de Journal afropolitan : vie au Maroc de la perspective d’une ivoirienne.
Pourquoi une Ivoirienne comme moi choisirait de habiter au Maroc ? Sachez déjà cela n’a pas été mon premier choix et que la destination m’a été imposée par mes parents. Le Maroc est un carrefour universitaire qui a beaucoup de débouchées intéressantes sur l’Occident. Vous pouvez donc imaginer qu’on retrouve ici toutes sortes de nationalités Africaines surtout à Casablanca, la capitale. Et enfin il est plus aisé pour les Ivoiriens de venir au Maroc car il n’y a pas de visa à se faire établir.
J’ai grandi au sein d’une famille normale et j’ai eu une enfance heureuse dans mon pays. Néanmoins, après le Baccalauréat j’ai eu envie d’aller à l’aventure, de sortir de mon petit et douillet cocon familiale. J’adore voyager et je n’étais jamais sortie de ma terre natale. J’avais envie de voir le monde et d’autres cultures alors quand fût venu le moment de partir je l’ai fait. Mes parents m’ont toujours enseigné le respect, le sens des responsabilités, la reconnaissance et la foi en Dieu, car je suis chrétienne. C’est donc avec confiance qu’ils m’ont laissée partir seule dans un pays où je ne connaissais personne.
Lire la suite de cet article en cliquant sur Journal afropolitan : vie au Maroc de la perspective d’une ivoirienne
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com