Après l’essai dédié aux mères célibataires africaines, Guérir nos blessures d’enfance publié chez La Doxa Editions est le second ouvrage de Yann V. Tsobgni dont je me fais l’écho sur le blog. Pour rappel, cette Thérapeute, blogueuse sur Noire et psy et auteure camerounaise installée au Canada a été une reine de cœur de l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine.
Il y’a un lieu commun propagé dans l’inconscient collectif qui dit que “l’on ne guérit jamais de son enfance”, si j’y ai parfois souscrit par le passé, après avoir fait un travail profond d’introspection à une période charnière de ma vie, je ne partage plus cette idée reçue et je sais gré à Yann V. Tsobgni de cet ouvrage qui tout en mettant le doigt sur le fait que si nous avons tous des blessures d’enfance, certains individus parviennent à s’en affranchir, et force de ce constat, elle propose des pistes à ceux et celles aux personnes désireuses de se sortir du cycle infernal de la souffrance et de la reproduction qu’engendre inévitablement des blessures d’enfance en suspens.
Présentation de l’éditeur
Derrière chaque souffrance se cachent toujours une peur et un besoin fondamental qui n’a pas été comblé. Pour tous ceux et toutes celles qui cherchent des réponses à leurs questions ou qui souhaitent trouver des solutions aux difficultés qu’ils éprouvent dans la relation avec leurs parents. L’auteur l’intitule Guérir nos blessures d’enfance à dessein, puisqu’il s’agit de blessures émotionnelles puisant leurs origines dans notre plus tendre enfance. Certains ont été abandonnés, rejetés, mal-aimés ou encore maltraités par leurs propres parents. D’autre part, des parents bienveillants sont décédés en laissant derrière eux des enfants anéantis, sans repères ni soutien pour le futur. Les blessures émotionnelles peuvent se créer dans chacune de ces situations et continuer des années plus tard à entraver la capacité à être épanoui. Derrière un adulte malheureux se cache bien souvent un enfant qui pleure encore ce qu’il n’a pas eu. L’auteur nous apprend que peu importe notre passé, le plus important est de refuser de rester dans la victimisation. On ne peut pas refaire notre enfance, mais on peut choisir notre présent. Guérir, c’est changer le regard sur le passé, sur ses parents et sur soi.
A propos de l’auteure
Psychologue et professionnelle RH, Yann Vivette Tsobgni est une passionnée de la santé mentale et de la relation d’aide. En 2011, elle décide de se spécialiser dans la prise en charge des personnes immigrées et se donne pour objectif de démystifier la psychologie auprès du public africain. En 2016, elle crée le blog Noire i# Psy pour partager ses analyses et réflexions sur différentes problématiques rencontrées par l’être humain.
Je vous invite à écouter ce podcast proposé par le blog collaborative Les Maters dans lequel Yann V Tsobgni était invitée en février 2019 à parler de cet ouvrage.
D’autres liens vous permettront de mieux appréhender le travail de Yann V Tsobgni et pourquoi pas d’échanger directement avec elle.
Visiter le blog ☛ www.noireetpsy.org
Rejoindre les fans ☛ noireetpsy
Acquérir son guide ☛ Guérir nos blessures d’enfance
Je me demande ce que ce thème des blessures d’enfance évoque pour vous cher.e.s lecteur.e.s adoré.e.s, et je vous espère dans les commentaires pour échanger à ce sujet.
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com