C’est par sa page consacrée à la poésie africaine au féminin que j’ai découvert Poétesse, nouvelliste, éditrice, journaliste et chercheure à l’université d’Ottawa Angèle Bassolé-Ouédraogo, je vous en parlais en août 2016 dans cet article.
En fouinant ici et là sur la toile en quête de ses œuvres, j’ai découvert une femme plurielle, une panafricaniste, militante et convaincue, une femme de lettres qui écrit pour rester vivante, debout ; une femme de cœur interpellée par la souffrance humaine ; une éditrice qui donne une voix aux auteurs d’Afrique et de la diaspora, qui promeut la littérature africaine au Canada ; une historienne qui redonne vie “aux femmes qui ont pris la plume comme on prendrait les armes pour sortir du silence dans lequel on les avait longtemps maintenues et confondues, à celles qui ont trouvé dans la poésie le vecteur parfait pour dire leur refus d’être exclues, leur volonté de parler en leurs noms propres.”
Si Burkina Blues, Avec tes mots et Sahéliennes les recueils de la poétesse Angèle Bassolé-Ouédraogo méritent que l’on s’y arrêtent, c’est surtout Les porteuses d’Afrique que j’ai immédiatement ajouté à ma wishlist de prochaines acquisitions livresques, tant le thème fait écho aux aspirations de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine.
Angèle Bassolé-Ouédraogo dit elle-même en évoquant Les Porteuses d’Afrique que “ce recueil rend un hommage aux femmes, mères et grands-mères d’Afrique… Comme leur fille et leur petite-fille, c’était mon devoir de le faire pour elles, ces grandes oubliées de l’histoire africaine. Pour que les filles et les fils de leurs filles transmettent leurs mémoires partout. C’est un devoir de mémoire pour qu’aujourd’hui ne ressemble pas à hier et que demain soit un autre jour.”
Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture
Après Sahéliennes, Angèle Bassolé-Ouédraogo, nous offre un chant à la mémoire de femmes africaines que l’histoire a oubliées. Écrit en mooré, en jula et en français, ce texte au rythme presque guerrier nous donne l’occasion de mesurer à quel point ce continent nous est inconnu, l’histoire officielle ayant occulté, sinon effacé, le souvenir de femmes africaines qui ont, ni plus ni moins, détenu le pouvoir politique et défendu l’Afrique. Le lecteur sera surpris de découvrir, grâce à de nombreuses notes explicatives, le destin parfois tragique de plusieurs de ces figures marquantes. Ce sont bien des pages d’histoire que la poétesse nous fait vivre en esquissant les contours de ces modèles de femmes. Puisant aux racines de ce « berceau de l’humanité qui se meurt », Angèle Bassolé-Ouédraogo redonne à l’Afrique contemporaine des raisons de ne pas baisser les bras.
Les Porteuses d’Afrique ode aux femmes qui portent sur leurs épaules le berceau de l'humanité. Click To Tweet
Comment après cela, ne pas avoir envie de plonger tête la première dans un tel ouvrage ?
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com