La semaine dernière, l’inspiration du lundi sur l’action et la vision venait de certains mails que je reçois, cette semaine elle tire sa source d’une discussion plutôt vive et au final très constructive de mon groupe Mastermind Motivation que j’ai déjà vaguement évoqué sur le blog de la contribution digitale à la Journée de la Femme Africaine.
Très rapidement pour les nouveaux arrivants, le Mastermind Motivation est un groupe très restreint qui pendant 100 jours s’entraident à réaliser un ou plusieurs challenges. Deux rendez-vous par semaine nous relie, le premier permet de résoudre trois cas maximum concernant les membres, et le second est un brainstorming sur un thème qui pose problème à une majorité du groupe. Il faut savoir que la majorité des participants a en commun de gérer des équipes, cet élément a son importance dans le choix du proverbe indien que je vous propose à titre d’inspiration en ce lundi 6 février 2017.
Si l'on te donne de la canne à sucre, ne demande pas à être payé pour la manger. Click To TweetCe qui me plaît dans ce proverbe, c’est que son image est assez parlante pour ne pas avoir à l’expliquer. Même si je vais surtout me référer à mon groupe dans cet article, il me semble que d’une manière général, nous sommes nombreux à avoir été confrontés que ce soit à titre personnel, familial ou professionnel à des personnes qui sont en permanence dans l’attente que les autres fassent tout à leur place. L’objectif de chacune de nos sessions est de nous quitter avec des pistes concrètes à mettre en pratique, celle qui m’a inspiré le sujet du jour avait pour question : Comment s’en sortir face à des personnes qui poussent l’attentisme à son paroxysme ? Sans avoir besoin de leur dire …. Minute papillon y’a pas écrit abrutie sur mon front... Heu… Il ne faut pas exagérer…
En tant que manager ou chef d’équipe, avoir à faire à ce type de profils est un cauchemar d’autant plus frustrant que les intéressés ont été assez futés pour cacher leurs jeux. Vous pensez bien ! Autrement, qui est fou pour travailler avec quelqu’un qui attend de vous d’être son père et sa mère tout en étant rémunéré ? Heu… A moins bien sûr d’être masochiste, auquel cas, cela devient un choix générateur de plaisir et non un problème. SouRIRES !
Plus sérieusement, au terme de nos discussions, nous avons constaté que neuf fois sur dix, nous avions une part de responsabilité dans l’attitude attentiste de l’autre. Nous avons également noté que ceux qui s’en étaient sortis sans trop de casse y était parvenus, parce qu’il avait acceptés leur part de responsabilité et agis très vite pour ne pas envenimer la situation. Nous avons remarqué l’inadéquation d’une solution globale supposé convenir à tous. Ce qui nous a conduit pour conclure à segmenter nos remèdes en fonction des contextes des uns et des autres.
Cette semaine, votre mission si vous l’acceptez c’est de trouver au moins trois solutions possibles pour gérer une personne qui attend tout de vous. Comment ? En procédant par étapes, de préférence à l’ancienne avec feuilles et stylos pour l’effort de concentration qu’ils demandent et l’impact sur la mémoire…mais vouih on en reparlera plus longuement si vous le souhaitez… La première étape est celle de l’acceptation de votre part de responsabilité, vous y parviendrez en disséquant point par point les débuts de votre relation avec la personne qui vous pose problème. La seconde étape vous permet d’identifier le point de bascule, parce que personne ne se révèle totalement dépendant dès le départ. La troisième étape est celle des scénarios, c’est le moment d’échafauder des solutions sous forme de petite histoires, exemple scénario 1, je fais telle action, elle déclenche telle ou telle réaction, idem pour les deux autres versions.
Quelle que soit l’issue que vous choisirez, cet exercice si vous le faites jusqu’au bout vous libérera de la pensée que vous n’avez pas de solutions ou qu’il n’en existe qu’une seule. Je réitère mon traditionnel appel à vos impressions dans les commentaires. Dites moi ce que ces propositions ont donné pour vous, et soumettez vos suggestions dans le meilleur cas, je les testerais volontiers.
Bonne semaine et que l’inspiration soit avec vous !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com