Nous sommes à sept jours de la date de la Journée Internationale de la Femme Africaine. Certes la contribution digitale se positionne au-delà du 31 juillet, cependant cette date reste un moment fort symboliquement. Malheureusement cette semaine est également la plus épineuse. Depuis trois ans que le site existe, j’ai constaté que comme un seul homme, c’est la période que tous choisissent comme premier contact. Et il faut rester zen, même lorsque vous recevez pour la énième fois la même question, respirer profondément avant de répondre. Et je passe sur tout le reste en rapport avec la logistique de la contribution, je garde cela pour le journal des 5 ans, j’y ferais quelques révélations croustillantes sur les coulisses de mes quatre années d’expérimentations, un peu “d’affairage” par ci, beaucoup de contre vérités par là, cela vaudra son pesan d’or chers lecteurs adorés. SouRIRES !
Plus sérieusement, lundi dernier je vous proposais une inspiration placée sous la lumière de Nelson Mandela, aujourd’hui c’est aux verbes donner et recevoir que nous allons nous intéresser par le truchement d’un proverbe hébreu.
Qui donne ne doit jamais s’en souvenir, qui reçoit ne doit jamais l’oublier Click To Tweet
En ce moment les pourvoyeurs de sujets du lundi sont mes différents groupes et pour cause, j’expérimente avec chacun une approche différente. La question de l’équilibre entre donner et recevoir est un enjeu que nous avons explorer frontalement dans le groupe de motivation à l’occasion de notre sixième semaine et que nous allons poursuivre je pense de manière à la fois théorique et pratique pour encore deux semaines. Pourquoi chers lecteurs adorés ? pour la simple et bonne raison que ce sont des piliers de tout groupe de type “Mastermind” . Si vous ne savez pas de quoi je parle, je vous invite à jeter un œil à mon programme des 100 jours, cela vous aidera à comprendre la nature du groupe auquel je me réfère.
Pourquoi est-ce si difficile pour beaucoup de savoir équilibrer le donner et le recevoir ?
Pour faire partie du groupe des 100 jours, les candidats ont été sélectionnés par mes soins. Comme pour n’importe quel test, il est facile de dire à l’autre ce qu’il veut entendre, ou en tout cas ce que l’on image qu’il attend comme réponse pour faire partie d’un groupe. L’expérience m’a appris que ceci est un raccourci de court terme, surtout lorsque l’objectif est réellement d’atteindre une obligation de résultats et non de collecter des adeptes. SIC !
Or mon but avec le Best summer ever c’est que chacun atteigne au moins un objectif fixé au terme des 100 jours, et cela n’est possible que grâce à la contribution de tous. Au départ le groupe était composé de 25 personnes, j’en ai exclu 4 après 2 jours pour non respect des conventions. Depuis, nous sommes encore 21 et ma foi, les groupes Facebook sont une véritable aubaine parce que j’y concentre tous les avantages de Facebook. Nous sommes à la 7 ème semaine et chaque membre a pu exposé en LIVE une problématique sur laquelle tous se sont penchés. Et le meilleur reste à venir, parce que justement ma proposition est de toujours avancer palier par palier pour atteindre le Graal au bout de l’aventure.
Donc à présent il est clair pour tout le monde, que dans le groupe donner et recevoir sont les faces d’une même pièce, que l’idée n’est pas de rendre à celui qui vous a donné, mais de donner à un autre dans le groupe, que l’énergie de la réciprocité circule non comme une obligation, mais comme une nécessité d’équilibre. Savoir ne suffit pas, il faut répéter encore, reproduire toujours et persévérer pour que les anciennes habitudes s’estompent au profit de nouvelles. Ainsi, nous travaillons sur la notion de savoir accepter naturellement le don des autres, l’apprécier à sa juste valeur et donner à son tour dans le même esprit, non pas pour se débarrasser d’une dette mais pour s’enrichir d’un partage.
Qui donne ne doit jamais s’en souvenir, qui reçoit ne doit jamais l’oublier. L’impératif est-il de bon aloi ?
La citation du jour a été proposée par un membre du groupe, je la reprends à mon compte non sans en souligner mes réserves.La première vous vous en doutez tient au temps employé, rien ne m’agace tant que l’impératif global sans explications. Pourquoi cette obligation de ne jamais se souvenir ? Si donner un plaisir pour celui qui offre, pourquoi se priver de revivre la joie sur un visage par exemple ? Même interrogation sur l’injonction à ne jamais oublier. Bien sur, je me fais un peu l’avocat du diable, parce que là en l’espèce, je comprends enfin je crois comprendre que cela concerne la nécessité de faire preuve de gratitude. Seulement, je déplore l’accent un peu menaçant de cette partie, comme si le fait d’oublier pouvait conduire à je ne sais quelle punition. La gageure avec les plus réticents, ceux qui se positionnent en victimes “c’est toujours moi qui donne plus”, c’est de ne pas argumenter, ni jouer les marchands de tapis, plutôt agir et prouver. Nous verrons ce que cela donne, je vais tenter prochainement une expérience en m’appuyant sur des membres ayant fait de grandes écoles, je vous tiendrais au courant des aboutissants.
Pour conclure chers lecteurs adorés, votre mission si vous l’accepter est de vous livrer à un examen de conscience par le biais de la conversation invisible. Je vous explique. Vous faites appel à une personne que vous admirez et dont vous respecter l’avis parce que vous savez qu’il sera toujours objectif et que sans chercher à vous nuire, il ne vous ménagera pas la vérité. Une fois cette personne identifiée, vous vous installer calmement dans un lieu où vous êtes sure de ne pas être dérangée, pas de téléphone, pas de bruit, vous êtes seule avec votre personne de confiance, vous vous la représentez visuellement en tout point, vêtement, attitude, voix et vous lancer la conversation dont le but est de savoir si l’équilibre existe chez vous entre le donner et le recevoir. Heu… Plait-il ? Des questions ? Vous n’y pensez pas lecteurs adorés, comment pourrais-je proposer des demandes générales alors qu’il s’agit là d’aller au fond des choses, donc impossible de se substituer, vous allez devoir vous faire face. Oui je sais, ce n’est pas facile, mais si gratifiant à la fin.
Si vous tentez l’expérience, tenez moi au courant des dénouements, partagez nos tentatives peut être enrichissants pour chacun de nous. Sur ce, je vous souhaite un début de semaine et à vous retrouver mercredi si l’univers le permet !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com