Sans discriminer les autres jours, j’ai toujours eu une préférence pour le lundi qui inconsciemment me ramène à mes premières années scolaires et à l’excitation du renouveau. Ayant conservée cette soif de vingt fois sur le métier remettre mon ouvrage, je le transpose sur toutes les plateformes que je gère sous la forme d’un rituel baptisé tantôt lundi de motivation, tantôt inspiration ou encore monday rise and shine sur les réseaux permettant le bilinguisme. Sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine il s’agit surtout d’amorcer ou de poursuivre des discussions en s’appuyant sur des citations de personnalités, d’adages populaires ou de paroles inspirantes de personnes moins connues mais tout aussi méritantes.
Si je brandis parfois un miroir dans lequel je “nous” invite à nous regarder de plus près et sans complaisance, ce n’est ni pour culpabiliser quiconque, ni pour donner des leçons de morales. L’objectif de cette parenthèse est de susciter réflexions et analyses en exposant des faits et en posant des questions. La diversité de points de vue est importante et je sais gré à mes complices Kiminou Caroline et Mawuli Douglas de contribuer à cet exercice chaque fois que leur emploi du temps le permet. C’est à la charmante ghanéenne Mawuli que nous sommes redevable de la dernière inspiration puisée dans les écrits Ô combien stimulants de l’auteure afro-américaine Maya Angelou.
Puisqu’il m’appartient désormais de conclure avant chacune de nos pauses, j’ai choisi de revenir sur un thème récurrent aussi bien dans certains mails, que fruit de mes échanges en ligne (ou ailleurs du reste) avec les personnes que j’ai baptisé les “yaka” et les “faudrait plutôt” et qui invariablement ont un commun soit de ne rien produire, soit lorsqu’ils créent ont l’outrecuidance de me reprocher de les snober arguant sans vergogne que ce sont toujours les mêmes profils qui reviennent sur cette plateforme. SIC !
A toutes ces personnes, je suis obligée de rappeler que ce site est une initiative privée, que je ne suis le jouet d’aucune institution qui tirerait des ficelles invisibles dans un but inavouable, que les pages A propos et la FAQ sont régulièrement mises à jour pour éclairer les nouveaux arrivants. Enfin et pour la énième fois, à travers cette contribution, je ne m’adresse ni à tous les noir.e.s de la planète, ni exclusivement aux femmes africaines mais à toute personne qui consciente qu’il existe 1001 visages de la femme africaine apprécie de découvrir, partager et souvent se rapprocher des talents mis en lumière sur le site ou le blog.
Ce que j'appelle l'art d'inciter par l'exemple se résume à faire soi-même d'abord ce que l'on demande ou attend des autres. En d'autres termes ne me dis pas ce que je dois dire ou faire, dis le et montre le moi. Click To TweetPour moi cette contribution digitale est une aventure plus proche du marathon que du sprint, et ce malgré l’urgence de faire qui m’anime. Un grand MERCI à tous ceux et celles qui ayant intégré.e.s les impératifs qui ne dépendent pas de ma volonté et avec lesquels je dois composer, demeurent fidèles à cette plateforme, laissent des commentaires, partagent les articles et patientent en attendant que je réponse aux mails et autres messages sur les réseaux.
Cher.e.s lecteur.e.s adoré.e.s, en attendant de vous retrouver en juin, profitez de cette parenthèse pour (re) lire les articles publiés de janvier à mai en cliquant ici → publications hivernales
Je vous espère déjà fin juin par ici, si l’Univers le permet !

Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com