Pour prendre la mesure de l’édition passée, je remonte le fil de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme africaine. depuis les origines afin d’avoir un cliché succinct de ce qui était prévu, ce qui a été fait, ce qui doit être supprimé, modifier ou renouveler, une façon de mieux me projeter dans les nouveautés.
2014 galop d’essai : initiative impulsive à 10 jours du 31 juillet. J’y vais à l’instinct, contacte une trentaine de personnes que j’admire sur la toile, j’explique ma découverte d’Aoua Keita, l’envie de marquer symboliquement la date du 31 juil et en les présentant. Résultat, un article, une vidéo et un écho favorable à la démarche de mise en lumière d’africaines inspirantes en partant du présent.
Notez bien que d’une année sur l’autre, il me fallait attendre le printemps pour savoir si je pourrais ou pas avoir l’énergie et le temps pour reconduire l’expérience.
Pour l’édition 2015 je souhaitais en priorité faire trois choses : d’abord avoir une véritable démarche professionnelle, ce qui impliquait de créer un site dédié ; puis passer de l’individuel au collectif en m’entourant d’une d’équipe et enfin créer du contenu de qualité autour des femmes africaines, de la valeur ajouté qui génère des visites sur le site et du partage sur les réseaux sociaux. Bon gré, mal gré, ces objectifs ont été atteints.
En 2016, encore plus motivée par mon épée de Damoclès, je m’étais fixée trois priorités : renforcer l’existence du site, créer davantage d’alliances et organiser une conférence de presse en compagnie de quelques participants. Le premier point a été atteint au delà de mes espérances, plus de visiteurs et surtout de pages consultés, un meilleur référencement sur Google. Le second objectif est à améliorer, le troisième a été un flop, une annulation que j’ai mal vécu sur le moment et dont je suis reconnaissante aujourd’hui d’avoir éviter une issue contre-productive pour la contribution.
Pour l’édition 2017, désormais plus confiante sur le temps imparti pour me projeter, mes trois priorités étaient d’une part d’alléger la logistique par la synergie de groupe avec comme point d’appui l’unité de lieu, la proactivité, le partage, d’autre part, d’expérimenter une proposition “pratico-pratique” destinée à aider les responsables associatifs et solopreneuses en manque de conseils autant que d’un espace professionnel pour donner de la visibilité à leurs activités, et enfin je voulais relever le défi de la création d’un prix féminin destiné à encourager nos jeunes pousses à se lancer. A plus d’un titre le premier objectif est l’exemple type de la FBI (fausse bonne idée) qui consiste à reproduire une expérience en espérant les mêmes résultats alors que l’on est plus du tout face aux mêmes profils. Donc flop à ne surtout pas renouveler dans ce contexte. Défi non relevé non plus pour le prix Aoua Keita Madieta, ce point fera l’objet d’un récit à part sur la tentation et les pactes faustiens. Enfin le seul semi-top est la Loterie Solidaire JIFA sur lequel je vais pouvoir revenir en mars en vous présentant les sites et en partageant par le menu cette aventure rocambolesque.
L’édition 2018 a une saveur un peu spéciale pour moi, puisqu’elle est ma cinquième contribution, j’ignore encore quelle forme prendront les festivités, je n’ai pas à en parler immédiatement, ce sera donc à suivre chers lecteurs adorés.
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com